Dans une de nos récentes publications, nous avons évoqué la situation d’un compatriote vivant dans la commune de Villeneuve Saint Georges , dont la seule demande de réparation de sa résidence ou de relogement d’urgence au regard de l’état délabré de sa résidence, s’est vu tomber sur la tête la puissance judiciaire des autorités municipales de sa commune. Et ce, malgré sa situation régulière de résidence vis-à-vis de la législation française que par rapport à son bailleur. Après la publication de notre article, la mairie de Villeneuve est revenue à de meilleurs sentiments. Plutôt, veut réparer son tort vis-à-vis de Daouda Diarra, qui a reçu dans sa boîte postale une correspondance de proposition de logement de la part de la municipalité de Villeneuve. En guise de reconnaissance pour notre apport désintéressé dans la résolution de cette situation, l’intéressé a bien voulu nous adresser une correspondance. Lisez plutôt.
Monsieur le directeur de publication du journal ‘’Tjikan’’,
« J’ai l’honneur de vous faire part de toute la reconnaissance de ma famille à toute l’équipe du Tjikan. Grace à votre professionnalisme et votre volonté d’apporter la lumière à ceux qui en ont le plus besoin, une proposition de logement vient d’être accordée à ma famille (ci joint une copie de cette proposition).
La médiatisation de mon histoire par votre journal ‘’Tjikan’’ , rediffusée sur les sites ‘’Malijet et Maliweb’’, m’a donné la ferme conviction que les résultats du combat pour la liberté et la justice commencent à être réels.
J’ai compris que dans le monde il reste encore des hommes de média qui défendent les causes des plus faibles, votre organe Tjikan est plus que de la fierté pour le Mali et pour le monde journalistique en général.
La taille et les moyens ne font pas le média mais c’est surtout sa volonté d’informer, de rassurer, de dénoncer, de réconcilier, d’investiguer, bref d’apporter la lumière au monde » et soyez en fière le Tjikan, car vous êtes à la hauteur des attentes des faibles du monde face aux média.
Je retrouve toute ma fierté d’être malien dans le « Tjikan ».
Je vous fais parvenir aussi le bail de location de mon logement litigieux et j’ai toujours été à jour dans le payement de mon loyer pour montrer qu’il ne s’agit pas d’un problème de « sans papier » vivant dans un squatte mais un immigré malien en situation régulière payant tous ses impôts et taxes.
Dans l’espoir de voir un jour notre « Tjikan » au sommet des plus grands medias, je vous prie monsieur le directeur de publication du Tjikan de croire à l’expression de mes considérations distinguées ».
Daouda Diarra (Malien vivant à Villeneuve)
source : Tikan