La promptitude des enquêteurs du commissaire divisionnaire de police Amadou Balobo Maïga, en charge du commissariat de police de Quinzambougou a permis de mettre un braqueur derrière les barreaux, 24 heures seulement après son forfait.
De sources policières, c’est sur une plainte de la victime dont nous taisons le nom que le commissaire en charge du commissariat de police de Quinzambougou a ordonné l’ouverture d’une enquête. Selon la victime, le mercredi 19 juillet 2023 aux environs de 20 h à “Rail-Da” non loin du rond-point de l’hôpital Gabriel Touré sur la route de Koulikoro, à côté du monument Al-Qods de la Palestine, un individu a fait irruption dans sa voiture et l’a menacée avec une arme.
Toujours selon la victime, son agresseur lui a ordonné de mettre le moteur en marche et de rouler vite. Et d’ajouter qu’elle a pu garder son calme en demandant à son agresseur de descendre de son véhicule.
“Il m’a alors menacée avec une arme pointée sur moi. Il a exigé que je lui remette mon téléphone. Je lui ai répondu que je n’avais pas de téléphone. Il a alors arraché mon sac des mains. J’ai répliqué en lui disant que je devrais y retirer mes pièces et documents importants. L’individu a alors emporté le sac contenant une importante somme d’argent en coupure de billet de 2000 FCFA que je venais d’échanger pour mes besoins, tout en jetant mes pièces et documents par terre. Il s’est ensuite enfui. J’ai formellement identifié l’individu, de la tête au pied et même son accoutrement et l’intonation de sa voix… Alors vite, je me suis rendue au commissariat de Quinzambougou pour porter plainte tout en faisant son portrait-robot”, a-t-elle déclaré.
C’est ainsi que les enquêteurs ont concocté un plan qui a fini par porter ses fruits. Car, quelques heures plus tard soit aux environs de 4 h du matin, les éléments de la brigade de recherche (BR) ont aperçu le suspect à Bagadadji qui tentait de se procurer de la drogue. Il a été interpellé et conduit dans les locaux du commissariat de police de Quinzambougou. Confronté avec sa victime qui l’a identifié sans ambages, il a reconnu les faits à lui reprochés.
Poursuivant les investigations, les éléments ont effectué une perquisition à son domicile sis à Titibougou où ils ont retrouvé l’arme, un pistolet automatique (PA) artisanal.
Il convient de noter que l’individu en question répond aux initiales O. S., 39 ans, se disant vendeur de bétail. Après le délai légal de garde-à-vue, le présumé vendeur de bétail a été placé sous mandat de dépôt au MCA pour braquage à main armée, menace de mort, extorsion de bien.
Boubacar Païtao
Source : Aujourd’hui-Mali