Suite à la tragique bousculade survenue au Mina le 24 septembre 2015, la filière privée a tenu le mardi 06 octobre passé, une conférence de presse à la maison du Hadji. Le bilan de la bousculade recueilli auprès des agences de voyage est de 69 décès, 294 disparus et 35 blessés. La conférence a été co-animée par la coordinatrice des agences de voyage, Mme Cissé Fatimata Kouyaté, non moins présidente de l’Association malienne des agences de voyage et de tourisme (AMAVT), et El Hadj Ibrahim D. Maïga de l’agence Al Moustour Voyages.
L’objectif de cette rencontre était de communiquer sur la situation constatée par les agences de voyages qui forment la filière privée du Hadj. Dans son allocution Mme Cissé Fatimata Kouyaté, Coordinatrice des agences de voyages a communiqué le bilan de la bousculade recueilli auprès d’eux : dont 69 décès, 294 disparus et 35 blessés. Mais, l’état de la situation n’est pas exhaustif, a-t-elle prévenu. Pour elle, ils proviennent de leurs différents agents qui procèdent à la vérification et l’identification des morts et des blessés dans les différents hôpitaux saoudiens.
«Je ne veux pas me prononcer sur ce que le gouvernement a donné comme bilan. Les chiffres que je viens de communiquer sont les derniers que nous avons reçus aujourd’hui même. Ils datent de 3 heures du matin en Arabie Saoudite», s’éclate la présidente.
Les conférenciers ont mis l’accent sur les causes de la catastrophe qui a occasionné plus de 700 morts. Pour eux, les causes sont forcement dues à une mauvaise organisation du pèlerinage.
Avant de finir, la présidente a vivement salué le ministre des Affaires religieuses et du Culte et aussi le ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo pour son engagement et son soutien constat pendant ces drames à la Mecque.
Pour les conférenciers, l’organisation doit être renforcée par tous, notamment le pays d’accueil. Concernant le rapatriement des corps, ils diront que beaucoup des musulmans souhaitent qu’ils soient morts à la Mecque et enterrés là-bas, car c’est une terre plus bénie spirituellement.
Seydou Karamoko KONE
source : LE Flambeau
