Le trottoir est un chemin surélevé qui est réservé à la circulation. Il s’agit d’un espace qui doit être toujours vide et bien propre. Pourtant, à Bamako, s’il est courant de voir les trottoirs de nos marchés transformés en dépotoirs. Il n’est pas moins rare de voir certain quartier en faire de même. C’est le cas de Boulkassoumbougou ou les ordures envahissent les trottoirs voir les goudrons.
En réalité, au niveau de Boulkassoumbougou sur l’axe Bamako-Koulikoro, la situation des ordures devient de plus en plus inquiétante. En passant par cette voie, la première question qu’on se pose est de savoir où est passé le sens du civisme, source de patriotisme au Mali ?
Ce sont des tas de sacs remplis de déchets de tous genres qui s’entassent et se superposent sur cette artère. En plus, les dits ordures dégagent des odeurs nauséabondes qui pourrissent la vie aux usagers de la voie publique et les familles avoisinantes. Sans parler des vendeurs qui y vivent dans les alentours.
Est-ce la faute des vendeurs ayant transformés les trottoirs en boutiques? Ou bien c’est le centre secondaire d’État Civil de la localité, qui pourtant récupère des taxes journaliers avec lesdits vendeurs qui n’accomplissent pas leur part de mission ? Comment est-ce possible de transformer en dépotoir d’ordures les trottoirs d’une si belle route ?
Voilà autant de questions que nous ne saurions répondre avec précision. Cependant, la situation est très préoccupante et interpelle vigoureusement le Maire du centre secondaire d’État civil de Boulkassoumbougou, en commune I du District de Bamako. Ce dernier doit très rapidement user du pouvoir lui a été conféré pour prendre les dispositions afin d’assainir les trottoirs de son quartier.
La population, quant à elle, doit se responsabiliser en faisant son propre un mea-culpa afin de savoir que l’assainissement de l’environnement est dans le plus grand intérêt de tout un chacun. À cet effet, le changement de comportement est plus que jamais nécessaire pour la garantie d’une assurance sanitaire à la population.
À bon entendeur salut.
Dognoumé DIARRA
Source: Le Confident