Près de 35 écoles des CAP de Bougouni et Koumantou sont en compétition dans un concours baptisé « écoles propres ». Les modalités de la compétition ont été définies en assemblée générale organisée dans l’ensemble des établissements.
Ces assemblées s’inscrivaient dans le cadre du projet hygiène scolaire et assainissement. Elles visaient à informer toutes les écoles et les communautés, des décisions et dispositions prises par les enseignants, les comités de gestion scolaire (CGS) et les élèves pour la nouvelle année scolaire.
Le concours vise à créer un effet d’entraînement et d’émulation entre plusieurs écoles voisines. Il s’agit pour chaque école de disposer d’un point d’eau potable amélioré, de latrines séparées (filles et garçons) suffisantes en fonction des effectifs, de lave-mains devant chaque bloc de latrines et chaque classe, du matériel d’assainissement et de produits d’entretien.
Au final, le programme vise à mettre les écoles concernées au standard eau-hygiène-assainissement (WASH) de l’UNICEF. L’initiative est mise œuvre en collaboration avec l’ONG Alphalog.
La cérémonie de lancement du concours a été l’occasion pour les Comité des gestion scolaire (CGS), les directeurs et les enseignants chargés de l’hygiène, de discuter des conditions du concours « école propre » qui fait partie du paquet des 33 activités d’intermédiation sociale.
Le coordinateur de l’ONG Alphalog, initiatrice du concours, Moctar Kanadji, a relevé que certains équipements ont un coût qui dépasse les capacités financières des écoles en compétition ou que la technologie requise dépasse le savoir-faire local. Il s’agit du point d’eau, des blocs de latrines et de lave-mains collectifs maçonnés. Ces infrastructures sont donc mises à disposition par l’UNICEF.
Pour les autres équipements (lave-mains non maçonnés, balais, savon, poste d’eau potable, gobelets, poubelles), les écoles sont incitées à mobiliser leurs propres ressources et capacités. Elles pourront chercher les solutions au niveau des populations et assurer la pérennisation des installations. Ainsi, les bénéficiaires sont placés dans le rôle de responsabilité et d’acteur de leur propre développement.
M. S. MAIGA
AMAP-Bougouni
source : Essor