Le directeur général de la société malienne de gestion de l’eau potable (SOMAGEP-Sa), Boubacar Kane, a animé une conférence de presse, hier jeudi, 27 avril, dans la salle de conférence de la société, en présence de ses proches collaborateurs. Objectif : informer l’opinion nationale sur la politique de la société et ses perspectives.
Le DG Boubacar kane a expliqué à la presse les missions de la société qu’il dirige. Lesquelles se résument ainsi : assurer l’exploitation de l’eau potable sur toute l’étendue du territoire national, le captage de l’eau brute et son traitement, le pompage et la distribution de l’eau traitée, le contrôle de la qualité de l’eau, la relève, la facturation, la réalisation des branchements et la maintenance préventive et curative.
En ce qui concerne l’accès au service de l’eau potable, il semble être limité, selon Boubacar kane. Ainsi, seuls 50% de la population de Bamako ont accès au réseau de distribution et 26% sont desservis par des bornes fontaines. Et malgré les efforts, les inégalités urbaines persistent, autrement dit, un million de personnes les plus démunies payent l’eau jusqu’à 5 fois plus cher que les tarifs somagep-sa.
En terme de performance des réseaux et du renforcement de la capacité de distribution, la fin des travaux de la station de pompage de kabala permettra, selon le M. kane, de doubler le nombre d’abonnés et de mettre fin au manque d’eau à Bamako. En tout cas, la capitale malienne, Bamako, connait un stress hydrique. « nous alimentons plus de cinq millions d’habitants en eau potable » a-t-il martelé. évoquant les mauvais payeurs, le DG kane a indiqué que sa société en connait beaucoup.
Et de déplorer que sur la liste des mauvais payeurs figurent des municipalités.
Benjamin Sangala