Ian Khama, un général de l’armée à la retraite, a officiellement rendu sa démission samedi après avoir passé 10 ans à la tête du pays, rapporte nos confrères de Reuters. Ce dernier a décidé de respecter à la lettre la constitution de son pays qui limite à dix ans le règne des chefs d’Etat.
Avant son départ, l’ancien Président a visité les 57 circonscriptions du Botswana pour faire ses adieux à la population.
Il a été succédé par le vice-président, Mokgweetsi Masisi. Âgé de 55 ans, il hérite d’un pays qui a longtemps été considéré comme un exemple de démocratie africaine. Investi dimanche à Gaborone, il a promis de s’attaquer au chômage des jeunes.
Le Botswana est classé parmi les pays les moins corrompus d’Afrique mais est confronté à un taux de chômage croissant, qui atteint désormais 18%.
« L’une de mes principales priorités en tant que président de ce pays sera de traiter le problème du chômage, en particulier des jeunes », a-t-il déclaré dans son discours d’investiture.
Le président Masisi, un enseignant qualifié qui a également travaillé pour le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance en tant que chargé de projet d’éducation pendant huit ans a été élu député en 2009. Il a occupé le poste de ministre des affaires publiques de 2011 à 2014 avant d’être nommé ministre de l’éducation, un poste qu’il a occupé jusqu’à sa nomination comme vice-président l’année dernière.
Le départ d’Ian Khama laisse son frère cadet et ministre du Tourisme Tshekedi comme le seul membre de la famille occupant un poste important dans le gouvernement.
Célibataire et âgé de 65 ans, Ian Khama a toujours été contre la décision des dirigeants africains de rester au pouvoir après la fin de leur mandat.
Source : newvision