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Bombe artisanale découverte à Paris : des suspects connus pour radicalisation

Paris – Des suspects connus pour leur radicalisation mais une cible qui interroge : les enquêteurs tentaient mardi de percer le mystère autour de bonbonnes de gaz équipées d’un dispositif de mise à feu découvertes ce weekend devant un immeuble d’un quartier cossu de Paris.

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Cinq personnes d’une trentaine d’années, interpellées par les services antiterroristes en région parisienne, étaient toujours en garde à vue mardi à la mi-journée, selon une source proche de l’enquête.

Parmi elles, “certaines sont connues des services spécialisés pour leur appartenance à la mouvance radicale”, a-t-elle précisé à l’AFP.

“L’un était fiché au fichier FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, ndlr), ça veut dire radicalisé”, a annoncé mardi le ministre français de l’Intérieur Gérard Collomb sur France Inter.

Une enquête antiterroriste a été ouverte après la découverte de l’engin explosif artisanal dans le quartier aisé du XVIe arrondissement, dans le sud-ouest de la capitale.

Plusieurs tentatives de déclenchement – vaines – ont été effectuées sur l’engin, selon la source proche de l’enquête, confirmant des informations de l’hebdomadaire Le Point.

C’est un résident qui a donné l’alerte après avoir découvert, dans la nuit de vendredi à samedi, vers 4h30 (2h30 GMT), deux des quatre bonbonnes disposées dans le hall et à l’extérieur de son immeuble, selon une source proche de l’enquête.

Des hydrocarbures avaient été dispersés autour des bonbonnes et un dispositif de mise à feu, confectionné avec un téléphone portable relié à des fils, a également été retrouvé sur place.

“Les bonbonnes, l’essence, le dispositif de mise à feu, tout cela montre quelque chose de sophistiqué, d’abouti”, a souligné l’une de ces sources. Mais le choix de la cible, un immeuble d’habitation dans un quartier calme de la capitale, intrigue les enquêteurs qui n’ont pour l’heure “aucun élément qui permette d’expliquer le choix de cette adresse”.

Il y a un peu plus d’un an, la découverte, en septembre 2016, de cinq bonbonnes pleines de gaz – sans dispositif de mise à feu – dans une voiture au coeur du Paris touristique avait marqué les esprits : ce projet d’attaque à la voiture piégée avait échoué mais les services antiterroristes avaient arrêté un commando de femmes jihadistes, qui comptaient passer à l’action, une première en France.

La France est touchée depuis janvier 2015 par une série d’attentats jihadistes, qui ont fait 241 morts. La dernière attaque en date s’est déroulée dimanche lorsqu’un homme, aux cris d’”Allah Akbar”, a poignardé deux cousines de 20 ans sur le parvis de la gare principale de Marseille, dans le sud-est du pays, avant d’être abattu par une patrouille de militaires. Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué l’attaque.

“Nous sommes toujours en état de guerre”, a martelé mardi le ministre de l’Intérieur, alors que l’Assemblée nationale devrait approuver avec une large majorité mardi le projet de loi antiterroriste, destiné à renforcer l’arsenal législatif après la levée de l’état d’urgence le 1er novembre prochain.

mdh-nal-sva-/dab/mct

(©AFP / 03 octobre 2017 14h45)

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