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Bombardement de Bouaké : tout part en vrille pour Barnier, De Villepin et Alliot-Marie

Le bombardement de Bouaké a, semble-t-il, du jour au lendemain cristalliser l’attention de la justice française et de l’opinion publique.

Dominique villepin ancien premier ministre etat francais

La juge Sabine Khéris qui a charge ce dossier depuis 2012 multiplie les actions pour auditionner Dominique De Villepin, Michèle Alliot-Marie et Michel Barnier pour leur implication présumée dans cette affaire.

Le Bombardement de Bouaké inquiète jusqu’au sommet de l’Etat.

Le bombardement de Bouakécaptive l’attention des magistrats français. L’équipe de choc du parquet conduit par Sabine Khéris a a demandé le renvoi devant la Cour de justice de la République (CJR) de certains ministres de l’époque pour avoir empêcher les entités judiciaires de mener à bien l’enquête : Dominique Galouzeau De Villepin(Intérieur), Michèle Alliot-Marie (Défense) et Michel Barnier (Affaires étrangères).

La juge française a formulé les griefs suivants à l’encontre des personnes citées plus haut : « La juge soupçonne les trois anciens ministres d’avoir sciemment laissé filer les pilotes biélorusses des avions responsables du massacre. Si elle est approuvée, la requête de la juge Kheris sera transmise au procureur général près la Cour de cassation, seul habilité à saisir la Cour de justice de la République (Cjr). »

Toujours au sujet de cette même affaire, Sabine Khéris, dans son ordonnance, estime que : « Les hautes autorités françaises du ministère de l’Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères ont été prévenues de l’arrestation des pilotes biélorusses impliqués dans le bombardement de Bouaké. »

Dominique De Villepin, Michèle Alliot-Marie et Michel Barnier risquent de croupir trois ans en prison et s’exposent au paiement d’une amende de 45 000 euros. Notons que dans le cadre de ce dossier aux allures d’une affaire d’Etat, l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo a été entendu en 2013 alors qu’il était écroué à La Haye.

Le bombardement de Bouaké a eu lieu le 6 novembre 2004 et avait entraîné la mort de neuf soldats français et d’un humanitaire américain.

Source: Afrique sur 7

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