Nommé président du Rassemblement pour le Mali (RPM) à l’issue du 4e congrès tenu les 22 et 23 octobre dernier, Bocari Tréta a animé une conférence de presse hier mardi 8 novembre a la Maison de la presse. C’était en présence du secrétaire général du RPM, Me Baber Gano et d’autres membres du bureau politique national du parti. L’occasion a été saisie par Bocari Tréta de parler de la vie du RPM, de sa création jusqu’à la tenue du 4e congrès ordinaire, mais aussi et surtout des objectifs et des perspectives du parti.

Tréta a brièvement présenté le RPM comme étant le parti politique qui est né et qui a grandi dans l’opposition, avant de gagner les élections présidentielles de 2013. Il a insisté sur le bon déroulement du 4e congrès ordinaire du RPM lors duquel les commandes du parti lui a été confiées. Aussi, de grandes décisions ont été prises à l’issue de ce congrès pour la bonne organisation du parti et une meilleure mise en œuvre du projet de société du président de la République.

“Le RPM sort rassemblé et requinqué de son 4e congrès. L’organisation de ce congrès était un défi. Il a été un grand moment de rassemblement et de cohésion du peuple RPM”, a affirmé le nouveau patron du RPM qui a promis de tout faire pour entretenir et maintenir cette cohésion.

Interrogé sur la position du RPM par rapport à la nomination de trois Premiers ministres successifs hors du RPM, Bocari Tréta a été on ne peut plus clair. “La base politique d’IBK n’est pas seulement le RPM, sa base politique c’est aussi la Convention de la majorité présidentielle (CMP). Tout cadre de la CMP peut être désigné Premier ministre. Les 3 Premiers ministres qui ont été nommés par IBK sont nos Premiers ministres. Nous sommes en phase avec IBK sur ses choix. Nous travaillons à ce que le gouvernement réussisse dans ses missions “.

Rappelons que les 3 Premier ministres qu’IBK a eu à nommer à la tête du gouvernement depuis son arrivée à Koulouba en 2013, ne sont pas du RPM, parti au pouvoir.

Il a été surtout question lors de la conférence de presse des communales du 20 novembre prochain dont les campagnes ont commencé le 4 novembre dernier.

Selon les conférenciers, les listes RPM sont en compétition dans 682 communes sur les 688 communes dans lesquelles vont se dérouler les élections communales.

Le RPM espère sur une victoire écrasante de ses listes dans au moins 350 communes. Aussi, les tisserands comptent avoir au moins 5000 conseillers communaux sur un total de 12115 conseillers qui seront élus à l’issue de ces communales.

” L’élan qui a fait élire IBK en 2013 à la magistrature suprême, sera maintenu pour gagner ces communales. Nous pouvons et nous devons gagner ces élections”, a martelé Tréta.

Le RPM, a indiqué Tréta, va jouer la carte de la transparence et de l’inclusion avec ses alliés de la CMP dans la gestion du pouvoir pour assurer la réélection d’IBK en 2018 à la magistrature suprême. Une concertation entre membres de la CMP a eu lieu dans ce sens. L’objectif de cette réunion était de concentrer tous les efforts et de définir les stratégies pour réélire IBK. Tréta qui assure désormais la présidence de la CMP, a promis de tout faire pour maintenir la confiance entre les membres de cette alliance, qui sera au cœur de la prise des décisions politiques du pouvoir.

Rappelons que certains partis politiques mécontents de la CMP ont claqué la porte de celle-ci pour rejoindre l’opposition. Le départ de ces partis n’affecte en rien, selon Tréta, le fonctionnement du RPM, ni de la CMP et encore moins la mise en œuvre du projet présidentiel.

Le RPM et ses alliés resteront debout comme un seul homme contre ceux qui pensent et œuvrent contre la stabilité du Mali.

Bocari Tréta a conclu en exprimant le soutien et la gratitude de l’ensemble des militants du RPM aux forces armées et de sécurité du Mali, aux populations et aux partis membres de la CMP pour tout ce qu’ils ont fait et continuent de faire pour la stabilisation du Mali.

La rédaction