«La BMS-SA est devenue la banque du grand public. Elle détient, ces dernières années, la plus grosse part de financement de l’économie réelle». Ce sont les propos très rassurants du Directeur général de la Banque malienne de solidarité, Alioune Coulibaly.
Le jeudi 19 septembre, à son siège, la Banque malienne de solidarité (BMS-SA) tenait les travaux de la 61èmesession de son conseil d’administration, sous la présidence de Dr.BocaryTréta. Cette session a examiné plusieurs points inscrits à son ordre du jour, notamment l’état des comptes au 30 juin 2019.
Les administrateurs de la BMS-SA se sont retrouvés dans la salle de conférence, à la faveur de cette 61èmesession ordinaire,pour honorer une disposition réglementaire, instituée depuis 2018,qui recommande de procéder à l’arrêt des comptes de la banque à mi-parcours.
«La situation est positive, les indicateurs de performance sont au vert», a déclaré le Directeur général de la BMS-SA, Alioune Coulibaly, au sujet des comptes au 30 juin 2019. D’ailleurs, le conseil d’administration a recommandé à la Direction générale de maintenir cette bonne dynamique et renforcer le contrôle interne.
Quant à l’exécution du budget -courant premier semestre de l’exercice en cours- aucun dépassement n’a été constaté par les administrateurs, conformément aux prévisions. Et Alioune Coulibaly de certifier que «la dynamique en matière de rentabilité, de l’atteinte des objectifs prévisionnels est très bonne».
Bien qu’évoluant dans un secteur bancaire malien très concurrentiel, selon son Directeur général, la BMS-SA fait l’objet de beaucoup de sollicitations et y fait face. «La BMS-SA est devenue la banque du grand public. Elle détient, ces dernières années, la plus grosse part de financement de l’économie réelle».
Pour lever toute équivoque au sujet de la condamnation de la banque dans l’affaire de la SICG, M. Coulibaly précise : «Je voulais juste dire que la condamnation est réelle, mais pas définitive. De même, les saisies ont eu lieu mais ne sont que provisoires. La procédure suit son cours normal. La banque se bat pour préserver ses intérêts et dans ce combat nous avons le soutien sans faille des plus hautes autorités maliennes.»
Bourama Kéita
Source: Nouvelle Libération