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Blocage du remaniement ministériel : Deux raisons fondamentales

Au sortir des élections législatives, les politiques maliens et beaucoup de nos citoyens, pensaient à un remaniement ministériel, comme l’ont fait les régimes précédemment.

oumar tatam ly premier ministre malien

 

 

Mais très vite, IBK a déjoué tous les pronostics médiatiques et politiques, dont certains politiques prédateurs, prétendaient déjà s’accaparer des postes les plus juteux. Ce qui traduit d’ailleurs, leur ruée vers la majorité présidentielle.

Faut-il le rappeler, au lendemain des législatives, certains de ces partis politiques, se sont réunis, pour signer un contrat dénommé « contrat de la législature » au sein de la majorité présidentielle, Alliance pour le Mali (APM) et d’autres qui ne sont pas dans cette alliance, tels que ADEMA avaient rejoint la majorité.

Beaucoup d’entre eux vont certainement se mordre le doigt sachant que IBK ne semble pour l’instant pas prédisposé à faire un remaniement. Ce refus d’IBK peut se justifier par deux raisons fondamentales, pensent des observateurs avertis de l’évolution politique du Mali

Primo, c’est pour ne pas se laisser piéger par ces politiques qui l’assaillent dans le seul but de grignoter un ou quelques portefeuilles. C’est pourquoi, IBK décrète pour le moment, zéro remaniement. Cela peut être la première raison fondamentale de blocage. Le président IBK n’entend pas renouveler l’équipe actuelle qui semble le satisfaire en jouant sa partition dans les missions à elle confiées. On peut citer les missions de réconciliation, et la restauration de l’autorité de l’Etat. En un mot, on ne change pas une équipe qui gagne.

Secundo, face aux mouvements que certains leaders politiques et associations organisent, la colère des citoyens sur la gestion actuelle des affaires publiques, ou contre des ministres du gouvernement, notamment le ministre de la Justice et celui de la Défense, il serait encore mieux, pour le Président IBK, de ne pas procéder à un remaniement. Parce que, cela peut être de nos jours, une source de soulèvement de tensions dans le pays, quand certains de ces ministres se verront reconduits à leurs postes.

Pourtant, ces ministres cités dessus, qui constituent l’objet d’un problème pour certains, dérangeurs du gouvernement, ont sur leurs tables, des dossiers sensibles de notre nation, qui ne sont pas encore arrivés à terme.

Au nombre de ces dossiers, la lutte contre la corruption et de la délinquance financière, la question de la disparition des militaires. Ces questions ont d’une importance capitale et méritent d’être élucidées par ceux qu les gèrent actuellement².

Dramane Coulibaly

Source: Le Pouce

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