Une réelle menace plane sur la tenue des élections présidentielles à la date indiquée. En effet, les négociations en cours depuis trois semaines entre les syndicats des administrateurs civils et le gouvernement connaissent un blocage sans précédent. Pour rappel, les administrateurs civils courent dernière la mise en application d’un procès-verbal de réconciliation depuis 2001, soit 17ans après sa signature. A cette revendication s’est joint un cahier de doléances qui a été soumis au gouvernement.
Malheureusement, la réponse du gouvernement à ces revendications reste évasive et dilatoire. Des points essentiels font systématiquement objet de renvoi par le gouvernement. Cette attitude dénote d’un mépris à l’égard des administrateurs civils et d’une discrimination dans le dialogue social. Un point de presse est même prévu dans les prochaines heures pour donner plus de détails. Mais ce qui est sûr, c’est que si les administrateurs civils partent en grève aujourd’hui après 17 ans car, la dernière remonte à 200, cela s’explique par la mauvaise volonté du gouvernement. « Nous avons voulu éviter cette situation, c’est pourquoi dans une démarche responsable, nous avons rencontré respectivement les 22, 27 et 28 février 2018, les ministres de la Fonction publique et son homologue de l’Administration territoriale avant de rencontrer le PM. Donc comprenez que c’est une grève imposée par le gouvernement », explique un militant.
La rédaction