Blé Goudé Charles ne sait que penser des propos accablants de Johnny Patcheko Antonio reconnu Mister grande gueule qui aiment bien poster ses vidéos sur la toile pour fustiger tout ce qui lui déplaît. Si la position du fondateur du Fpi va dans le sens d’un retour à la cohésion dans son parti, reste à prévoir la réaction du pouvoir Ouattara qui n’a pas du tout intérêt que les choses s’arrangent au Fpi. A tort ou à raison, il a conditionné Affi N’guessan qui fait plus son affaire que le camp Sangaré qui refuse de plier l’échine. C’est dans ce contexte que s’appréhende l’affaire de la vidéo postée sur Facebook par Johnny Patcheko Antonio et qui accable Charles Blé Goudé.
Blé Goudé Charles VS Johnny Patcheko: les sous-mains!
Blé Goudé Charles contre Johnny Patcheko, il faut y voir autre chose que de simples boutades que l’autre lance à l’un. Patcheko Antonio serait un agent double. De sources crédibles, Blé Goudé Charles, fondateur du Cojep, aurait fait pression sur son mentor Laurent Gbagbo pour l’amener à régler la crise au sein de son parti et de s’affranchir de tous les caciques qui profitent de sa situation de prisonnier pour se livrer à une guerre de positionnement. C’est cette posture que combattent certains pro-Gbagbo qui veulent que Blé s’éloigne des problèmes du Fpi: «Tous ceux qui sont pour le statu quo actuel au sein du Fpi sont derrière cette vidéo. Le pouvoir comme certains pro-Gbagbo y sont impliqués. Nous les dénoncerons tous en temps opportun. C’est le même réseau qui a réussi à faire passer Affi N’guessan pour un anti-Gbagbo », confie un homme sûr de la galaxie Gbagbo.
Jusque-là, Sangaré Abou Drahamane qui est déjà informé en personne des premières décisions de Gbagbo, fait pour le moment fi de les ignorer. Son antipathie pour Affi N’guessan est trop forte pour qu’il s’incline maintenant. Il le considère comme un militant exclu du Fpi. Ses hommes continuent leur randonnée dans la ceinture d’Abidjan. Au cours de leur tournée, ils se contentent d’annoncer que Gbagbo va revenir bientôt grâce à la mobilisation des militants. Ils excluent de grands sujets comme les législatives et le référendum qui vont pourtant déterminer la vie et le futur de la nation. Pour eux, parler de législatives et d’une quelconque participation à un processus électoral, c’est légitimer le pouvoir Ouattara.
Avec les pro-Sangaré, tous ceux qui luttent pour être adoubés par Gbagbo en 2020 ne voient pas d’un bon œil un retour au calme au sein du Fpi. Des personnalités comme Stéphane Kipré, président de l’Ung, Nady Bamba, la seconde épouse du Woody, Jo Mamadou qui a récemment revendiqué les logos et insignes du Fpi, jouent sur ce tableau. C’est une guerre dans la guerre de succession. Mais, seul, Gbagbo a le dernier mot.
Source: afrique-sur7