Essoufflées par les tracasseries dues au mauvais état de la route de liaison aux grandes villes, les populations des localités de Dioïla, Massigui et Koualé, qui vivent ainsi ce calvaire, depuis les indépendances, vont certainement retrouver très bientôt le sourire.
Annoncé, il y a une bonne dizaine d’années, le projet de bitumage de la route Dioïla-Massigui-Koualé, qui tardait à se matérialiser, au gré des aléas, prend désormais corps. C’est grâce à la détermination et au lobbying des élus de la circonscription du cercle de Dioïla, avec en leur tête les honorables Mamadou Diarrassouba et Yiri Keïta, que les lignes commencent à bouger.
Selon le directeur de la subdivision des routes de Dioïla, Mamadou Oulalé, les études du tronçon désiré ont commencé. «On a fait la remise de site au bureau d’étude Sira chargé du dossier. Il s’agit de l’étude de la route Dioïla-Massigui-Koualé-Zantiébou-Kébila longue de 160 km». En principe, a-t-il souligné, l’étude doit être achevée en moins de 12 mois. Au même moment, poursuit-il, les dossiers d’appel d’offre pourront être lancés afin de commencer l’exécution des travaux de bitumage.
Du côté des responsables et leaders politiques de la localité, on se montre très optimiste quant au lancement des travaux avant juin 2018. Car, soutiennent-t-il, la souffrance de la population n’a que trop duré. Avec l’engagement du Chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta à diligenter la politique nationale du désenclavement intérieur, les choses vont aller plus vite que prévu.
Au niveau de la population, la nouvelle a été accueillie avec beaucoup d’enthousiaste et de reconnaissance. Selon les témoignages recueillis sur place, les habitants ont sauté de joie à l’annonce de la nouvelle, sachant désormais que leur calvaire vécu au fil des ans ne sera plus qu’un mauvais souvenir.
En tout cas, bien qu’elle soit heureuse, la population affirme qu’elle n’a pas été surprise par cet élan de cœur du président IBK qui a fait de la promotion du bien-être de tous de ses compatriotes, surtout ceux vivant en milieu rural, son souci majeur.
Oumar KONATE
Source : La Preuve