A l’occasion du 4e anniversaire de son arrivée au pouvoir, le président de la République a dressé son bilan dans une interview accordée à la télévision nationale. Si Ibrahim Boubacar Keïta a regretté de n’avoir pas été « plus diligents dans la mise en œuvre de l’accord de paix d’Alger »,, il a fait remarquer son isolement malgré la présence de plus de 70 pays au sein de la majorité présidentielle. Il a marqué le coup par cette formule : « organisons nous et partez » pour souligner la non implication de ses alliés à ses côtés pendant les moments difficiles.
Dans un entretien accordé à la télévision nationale, le chef de l’Etat a fait le bilan de sa gestion à l’occasion du 4e anniversaire de son arrivée au pouvoir. Si Ibrahim Boubacar Keïta a regretté de n’avoir pas été « plus diligents dans la mise en œuvre de l’accord de paix d’Alger », il a fait remarquer son isolement malgré la présence de plus de 70 pays au sein de la majorité présidentielle. Il a marqué le coup par cette formule : « organisons nous et partez » pour souligner la non implication de ses alliés à ses côtés pendant les moments difficiles.
Certains ministres peuvent déjà s’inquiéter
« Un grand regret pour moi ? Nous n’avons pas été plus diligents dans la mise en œuvre de l’accord de paix d’Alger », a reconnu IBK qui s’est réjoui du fait que les prémices de la paix soient là avec le dernier séjour du gouverneur de Kidal dans cette localité aux mains des ex-rebelles, une première depuis mai 2014. Il s’est inquiété de la détérioration de la situation sécuritaire au centre du Mali même s’il ne veut pas négocier avec Iyad Ag Ghali et Amadou Kouffa, deux chefs jihadistes maliens du Nord et du Centre car dira-t-il « Ils se sont auto-exclus en tuant, en choisissant le terrorisme comme mode d’action ». Il conclut la séquence en ajoutant que « s’ils veulent revenir dans les rangs, pourquoi pas, mais ils répondront de leurs crimes ».
Le chef de l’Etat s’est dit fier de son programme d’urgence présidentiel, destiné à aider les populations maliennes dans le besoin. Accusé ou soupçonné d’acheter des adversaires, il répond un brin modeste, je n’en ai pas besoin, le président IBK est le Mali. Toutefois, il a donné un sérieux coup de griffes à ses alliés quand on a parlé de son isolement. Après une longue minute de silence, IBK a reconnu l’absence de ses alliés à ses côtés. Il a marqué le coup par cette formule : « organisons nous et partez » pour souligner la non implication de ses alliés à ses côtés pendant les moments difficiles. Certains ministres peuvent déjà s’inquiéter pour leurs postes. En tous cas, un nouveau remaniement se précise pour tirer les leçons des derniers événements.
MD
L’Indicateur du Renouveau