Bamako est ainsi appelé à devenir la capitale mondiale francophone de l’écriture féminine

Le département d’études et de recherche-lettres (DER-lettres) de la Faculté des lettres, des langues et des sciences du langage (FLLSL) de l’Université des lettres et des sciences humaines de Bamako (ULSHB) organise du 9 au 11 mars, la 2è édition des journées d’échange et de réflexion sur les œuvres des femmes écrivaines d’Afrique de l’ouest. L’événement baptisé « Biennale des lettres de Bamako » est consacré aux écrits de femmes dans l’espace francophone africain. Ces journées sont conjointement organisées par le DER-Lettres de la FLLSL et l’Ecole normale supérieure de Bamako. Elles vont regrouper des participants venus du Burkina-Faso, de Côte-d’Ivoire, de Guinée Conakry, du Niger, du Sénégal et de France à travers une figure montante de la littéraire africaine, Léonora Miano
Les débats seront animés par l’Ivoirienne Fatou Kéïta, les Burkinabè Sophie Heidi Kam et Hadiza Sanoussi, les Sénégalais André Marie Diagne, Aminata Sow Fall et Aminata Sophie Dieye, la Guinéenne Koumanthio Zeynab Diallo et par des écrivaines maliennes.
En prélude à ce grand rendez-vous littéraire, la commission d’organisation a tenu samedi une conférence de presse animée par Mme Traoré Hanane Kéïta, Mamadou Dia et Mme Coulibaly M’Bamakan Soucko, tous membre de cette commission.
Mme Traoré Hanane Kéïta a précisé que la biennale des lettres de Bamako est conçue comme un espace d’échange et de réflexion sur la production littéraire des femmes. Elle entend faire de l’ULSHB un espace pérenne de rencontres des écrivaines d’Afrique et du monde, faire de Bamako la capitale mondiale francophone de l’écriture féminine, initier deux prix littéraires (prix du président de la République et de la Première dame, respectivement attribués à un jeune écrivain en herbe et au meilleur roman féminin d’une écrivaine africaine) et publier l’œuvre d’un jeune écrivain privé. Une manière de célébrer autrement la Fête des femmes et d’encourager les étudiants et étudiantes à se lancer dans l’écriture, a-t-elle indiqué. Le DER de la Faculté des lettres, des langues et des sciences du langage ambitionne de créer de nouveaux espaces de liberté et des bonnes pratiques en matière de gouvernance, a ajouté Mme Traoré Hanane Kéïta qui préside la commission d’organisation.
Mme Coulibaly M’Bamakan Soucko a rappelé que la Biennale des lettres de Bamako s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale de la femme et de la Semaine de la francophonie. Elle a invité les écrivains à participer massivement au concours des prix du président de la République et de la Première dame. La clôture du dépôt des candidatures est prévue pour le 5 mars.
Mamadou Dia a tenu à préciser que les prix sont réservés aux institutions « président et  Première dame » et non aux personnalités.
S. Y. WAGUE

source : L Essor