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Biennale artistique et culturelle : Une édition spéciale ce mois de décembre à Bamako

Une édition spéciale de la Biennale artistique et culturelle se tiendra du 24 au 31 décembre 2016 à Bamako. Son lancement officiel aura lieu dans la nuit du 21 au 22 septembre au Palais de la culture.

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 L’information a été par le ministre de la Culture, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, au cours d’une réunion avec les familles fondatrices de Bamako, le Coordinateur des chefs de quartiers de Bamako et les maires du District de Bamako. C’était le mardi 30 août 2016 au département de la Culture, en présence du ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Me Mountaga Tall, et du Gouverneur du District de Bamako, Mme Sacko Ami Kane.

Avant cette rencontre, le ministre de la Culture, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, s’est personnellement déplacée chez les familles fondatrices de Bamako et le Coordinateur des chefs de quartiers de Bamako pour les informer de la tenue de ce grand rendez-vous.

L’objectif global de cette édition spéciale de la Biennale artistique et culturelle est de favoriser le brassage et l’interpénétration des populations ; de contribuer à l’émergence d’une culture de la paix et de citoyenneté. Comme objectifs spécifiques, il s’agit, entre autres, d’encourager les initiatives locales, régionales et nationales en matière de promotion et de développement des industries culturelles ; de faciliter la participation des acteurs culturels au développement socio-économique du pays ; d’adapter le schéma d’organisation de la Biennale au contexte actuel de la société et de l’évolution du secteur de la culture.

Au menu des activités, il y aura des soirées de compétitions entre les différentes régions ; des concerts d’orchestres modernes ; des expositions de produits artisanaux.

Selon le ministre de la Culture, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, la culture malienne a besoin d’être partagée et portée  par tous. C’est pourquoi, elle a sollicité le soutien de tous les acteurs, car l’organisation d’une Biennale est une affaire nationale qui mobilise tous les acteurs. N’Diaye Ramatoulaye Diallo estime que la Biennale est un socle culturel à portée inestimable dans le processus de cohésion sociale et de réconciliation nationale. Elle a précisé que cette édition spéciale est une sorte d’entre-deux Biennales, le temps d’organiser dans les normes les cycles de la Biennale qui devrait se tenir à Mopti.

Les participants à cette réunion ont tous rassuré le ministre de la Culture de leur soutien pour la bonne tenue de cette spéciale biennale artistique et culturelle.

Diango COULIBALY

Patrick Le Mauff met en scène «Appel de nuit» de Moussa Konaté

Le metteur en scène français Patrick Le Mauff est à Bamako pour la création de résidence d’une nouvelle pièce de théâtre intitulée «Appel de nuit», une adaptation du roman de feu Moussa Konaté, écrivain malien.

C’est dans une résidence inachevée au bord du fleuve Niger à Sotuba, que Patrick met en scène 4 ténors du théâtre malien. Il s’agit de Diarra Sanogo dite Bougounieri, Maïmouna Doumbia, Michel Sangaré (qui n’est plus à présenter) et Hamadoun Kassogué dit Kass.

Dans la grande salle de la résidence de Sotuba communément appelée Soutadounou, tous sont autour du metteur en scène français, Maïmouna Doumbia dans le rôle de la fille du fonctionnaire retraité joue le rôle d’Alima ; Hamadoun Kassogué dit Kass est le fils de Doulaye, alors que Diarrah Sanogo est la femme du retraité (mère) et Michel Sangaré le retraité (père). La pièce comme le roman commence par la scène de conversation entre Doulaye et sa sœur aînée Alima.

Patrick Le Mauff dit avoir fait cette mise en scène pour respecter sa parole donnée, parce qu’il avait lu le livre devant l’auteur Moussa Konaté de son vivant, et lui avait promis de faire une mise scène. Patrick est un ami de Moussa Konaté, un grand écrivain malien, qui s’est beaucoup battu pour la promotion de la littérature malienne à travers plusieurs initiatives dont la rencontre Etonnants Voyageurs.

«Je lui ai dit : un jour, il faudra que je monte cette pièce ! Nous en sommes restés là et par la suite nous nous sommes côtoyés pendants six années à Limoges. J’ai même eu la chance, lors d’un voyage au Mali, de visiter sa maisonnée en sa compagnie, la petite gare dont son père était le chef et le quartier de Banconi à Bamako, où il situait les enquêtes du commissaire Habib dans ses romans policiers. Lorsque Moussa est décédé, il y a un peu plus d’un an, la première pensée qui m’est venue fut : je n’ai pas tenu ma promesse. Aujourd’hui, seize années après, et même si Moussa n’est plus là, je veux lui rendre hommage en tenant ma promesse. Oui, pour lui, ses enfants, la petite gare de Kita dont il trouvait triste qu’elle ne fût plus fleurie comme au temps de son défunt père, pour la douceur de la conversation entre un frère et une sœur qui refont en une nuit le chemin inverse de leur vie en scrutant chaque événement pour comprendre pourquoi ou comment ils en étaient arrivés là. Et pour tous ceux, qui, comme Moussa, ont le cul entre deux chaises», explique Patrick Le Mauff.

La pièce pose un véritable problème auquel beaucoup de Maliens sont confrontés, comment retourner au Mali avec femmes et enfants. Des enfants qui sont nés en France, qui y ont grandi et fait leurs études là-bas. Un tiraillement entre deux civilisations, un questionnement souvent sans réponse. C’est ce que le metteur en scène veut présenter au public bamakois, les 9 et 10 septembre 2016 dans deux représentations à Sotuba.

Faut-il le rappeler, les comédiens et toute l’équipe se rendront également en Suisse pour quelques dates, puis en France. C’est en janvier 2017 que les Maliens pourront revoir cette pièce lors des activités de la 27ème édition du sommet Afrique-France.

Selon Patrick Le Mauff, c’est une fondation suisse qui a financé cette création avec l’appui d’autres partenaires. L’avant-première est prévue ce 9 septembre 2016 à Bamako. L’équipe totale de la pièce est composée de Michel Sangaré, Maïmouna Doumbia, Diarrah Sanogo, Hamadoun Kassogué, Ndji Traoré, Alioune Ifra N’Diaye, Jean-Louis Sagot Duvauroux, Drissa Samaké, Youssouf Peliaba.

Kassim TRAORE

Source : Le Reporter

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