Face aux responsables des Églises évangéliques, le chef de l’État a apporté des explications au sujet de la politique qu’il applique depuis son arrivée au pouvoir. Tentant une justification pour rassurer ses hôtes, le chef de l’État a affirmé : « L’Église prône l’équité, la solidarité, la justice. Ce sont ces vertus qui fondent les choix que nous faisons… ».
Sur la même question, le président de la République est revenu sur certains détails : «… et toutes les fois que nos choix s’écartent de ces biens, nous sommes chaque fois disposés à revoir notre copie ». Cette déclaration du chef de l’État justifie certainement sa position sur certains sujets de grandes préoccupations tels que des dénonciations portant sur son manque de dialogue avec les travailleurs et les citoyens.
« Moi je n’ai pas de gêne, je n’ai pas honte à constater mes erreurs et à faire marche arrière. Celui qui agit (…) s’il veut avoir le mérite de son action, doit accepter de pouvoir revoir sa copie quand on lui met le doigt sur ses erreurs », a indiqué Patrice Talon. Dans ce sens, le chef de l’État entend définir une nouvelle dynamique en vue des échanges avec les pasteurs des églises pour s’expliquer à chaque fois, sur ses actions.