Joël Aïvo a été lourdement condamné par la Cour de répression des infractions économique et du terrorisme (Criet). Joël Aïvo et ses coaccusés ont été condamné à dix (10) ans de prison. Ils ont été reconnus coupable de « blanchiment de Capitaux et de complot contre l’autorité de l’État ». Le verdict a été rendu tôt ce mardi à Porto Novo.
D’après les informations données par le site Banuto, « la Cour a prononcé l’acquittement de Alain Gnonlonfoun, comptable de Joël Aïvo. Contrairement à son comptable, Joël Aïvo ne recouvrera pas sa liberté à l’issue de ce procès. La cour a reconnu le constitutionaliste coupable de blanchiment et de capitaux et de complot contre la sûreté de l’État. Elle a prononcé une peine d’emprisonnement ferme de 10 as contre Joël Aïvo, de même que les deux autres coaccusés, Joël Aïvo Ibrahim Bachbi Moudjahid et Boni Saré Issiakou. Joël Aïvo, autre la peine d’emprisonnement, est condamné à une amende de 45 millions de francs CFA. Les deux autres doivent payer une amende de 5,7 millions de francs CFA ».
Nos confères du RFI explique également que « quand la présidente lui a demandé qu’avez-vous à ajouter pour votre défense ? Joël Aïvo a répondu, faites-moi ce que vous voulez ». Le media explique qu’« il était 2h30 du matin quand le verdict est tombé : le professeur écope de dix ans de détention criminelle, même peine pour les deux autres coaccusés ». Ils ajoutent également que « son chargé de mission est acquitté au bénéfice du doute ».
RFI nous informe également que « l’opposant Joël Aïvo regagne sa place sans rien dire, son visage ne trahit aucune émotion. Son épouse Gladys le prend très longuement dans ses bras. Les avocats déçus de ne pas avoir obtenu l’acquittement vont vers lui, tous lui donnent l’accolade et lui souhaitent du courage. Pendant les audiences, ils ont dénoncé l’absence de preuve et un dossier vide.
Pour Robert Bonou, Joël Aïvo n’est pas un mercenaire mais un pèlerin de la démocratie. Figure majeure de la jeune génération d’acteurs politiques béninois. Candidat recalé à l’élection présidentielle d’avril 2021, Joël Aïvo est aussi un constitutionnaliste réputé.
A la barre, l’opposant en détention provisoire depuis huit mois, s’est dit persuadé de payer ses convictions démocratiques. Puis il interroge : aujourd’hui c’est moi. A qui le tour demain ? »
Kadidiatou Diarra, stagiaire
Source: LE PAYS