Sur les réseaux sociaux, une photo manipulée de l’ex-président de l’Assemblée nationale gabonaise a été faussement présentée comme étant la preuve d’une rencontre entre ex-président du Gabon, Ali Bongo et son tombeur Olingui Nguema.
« Gabon ex-président de la République ALI BONGO ONDIMBA a été reçu ce jour par le Président de transition monsieur Olingui NGUEMA, il est prêt à accompagner les nouvelles autorités du CTRI à restaurer les institutions de la République (sic) » C’est ce message qu’on peut lire sur une capture d’écran qui a été partagée de nombreuses fois sur WhatsApp.
Nous avons trouvé la même information sur Facebook, comme on peut le constater. Pour vérifier la photo et l’information, nous avons fait le tour des comptes de la présidence du Gabon sur les réseaux sociaux. Il n’y a pas d’information sur une récente rencontre entre ex-président Ali Bongo Ondimba et son tombeur Olingui NGuema. Une revue de la presse gabonaise n’a pas permis non plus de retrouver cette prétendue rencontre. Les journaux gabonais parlent plutôt d’une rencontre entre le président de la transition et les anciens chefs d’institutions du pays.
L’ex-président de l’Assemblée nationale du Gabon.
Nous avons fait une recherche avec les mots clés « rencontre président gabonais et anciens chefs d’institutions » sur Facebook. Les résultats nous ont renvoyés vers une rencontre datée du 28 septembre 2023. « Le Général Brice Clotaire Olingui Nguema, Président de la Transition, Chef de l’État, a reçu ce jour au Palais Rénovation, les anciens présidents d’institution et membres du gouvernement, explique la page Facebook de la présidence gabonaise. Il s’agit notamment d’Alain-Claude Bilie-By-Nze, Rose Christiane Ossouka Raponda, Lucie Milebou-Aubusson, Faustin Boukoubi, Marie-Madeleine Mborantsuo et Julien Nkoghe Bekalé. »
Parmi les photos de la rencontre, on retrouve notre cliché ici. Il s’agit plutôt de l’ancien président de l’Assemblée nationale gabonaise Faustin Boukoubi.
Cette photo n’a rien à voir avec une récente rencontre entre Ali Bongo et le président de transition
Le Challenger