Les championnes du Mali se sont facilement qualifiées pour la finale de Dame coupe, en dominant le Stade malien 90-72, alors que l’autre demi-finale a tourné à l’avantage d’Atar club, vainqueur 67-55 de l’AS Police. Chez les Messieurs, le Réal et l’AS Police ont décroché le précieux sésame en écartant, respectivement le Stade malien (77-74) et l’USFAS (58-52)Les rencontres des demi-finales de la coupe du Mali se sont disputées le samedi 8 septembre au Palais des sports Salamatou Maïga. Chez les Messieurs, le Réal et l’AS Police se sont qualifiés pour la finale en dominant, respectivement le Stade malien (77-74) et l’USFAS (58-52), alors que les confrontations des Dames se sont soldées par les victoires d’Attar club et du Djoliba.
Les deux formations ont décroché leur ticket face, respectivement à l’AS Police (67-55) et au Stade malien (90-72). Ainsi les deux finales de l’édition 2018 de Dame coupe mettront aux prises le Réal et l’AS Police Messieurs, d’une part et d’autre, Attar club et le Djoliba. Cette année, aucune formation n’est présente sur les deux tableaux, ce qui revient à dire qu’il n y aura pas de doublé.
En revanche, le Djoliba Dames peut réaliser le doublé coupe-championnat, si l’équipe s’impose en finale contre Attar club. En effet, les protégées du technicien français, Laurent Cabfeler ont déjà été sacrées championnes du Mali 2018, face au Stade malien et sont les seules qui peuvent prétendre aux deux trophées majeurs cette année. Et jugées à travers leurs parcours en championnat et en coupe du Mali, la capitaine Djénéba N’Diaye et ses coéquipières semblent bien parties pour atteindre l’objectif qu’elles se sont fixées, dès le début de la saison, à savoir le doublé coupe-championnat. Mais les Kidaloises l’entendront-elles de cette oreille ? Rien n’est moins sûr, surtout quand on sait qu’Attar club est un devenu un habitué de la compétition et que l’équipe de la 8è Région est coachée par l’ancien technicien du Djoliba, le très expérimenté Mohamed Salia Maïga. En tout cas, on peut s’attendre à une belle bataille tactique entre lui et le manager français des Rouges, Laurent Cabfeler qui ne cesse de surprendre son monde.
Les grosses cylindrées du basket-ball national, notamment le Stade malien, l’AS Police et l’USFAS peuvent en témoigner. Cette année, toutes ces formations se sont cassées les dents sur les Rouges, soit en championnat, soit en coupe du Mali. Pourtant au coup d’envoi de la saison, personne ou presque ne pariait sur les Djolibistes, dont l’effectif a été profondément remanié par Cabfeler qui a intégré plusieurs jeunes joueuses totalement inconnues du grand public et qui avaient tout a prouvé. Mais la suite des événements a donné raison au technicien français, comme on a encore pu s’en apercevoir, samedi dernier lors de la confrontation avec le grand rival stadiste. Sous la houlette de leurs deux championnes d’Afrique U18, Hawa Coulibaly et Aminata Traoré, les Rouges ont déroulé face au Stade malien et n’ont laissé aucun doute sur leur supériorité. Dès le premier quart temps, la capitaine Djénéba N’Diaye et ses coéquipières ont les choses en main et feront la course en tête de bout en bout : 25-17, 43-37, 71-57, 90-72. Majoritairement composées de jeunes joueuses, pour ne pas dire de néophytes, les Stadistes ont assisté impuissantes à la démonstration de leurs adversaires et n’ont rien vu venir.
Le manager des Rouges, Laurent Cabfeler a rendu hommage à ses joueuses pour leur prestation, avant de se projeter vers la finale contre Attar club. «Aujourd’hui face au Stade malien, défensivement ça a été un peu poussif. Mais en deuxième mi-temps on a su se reprendre et montrer un meilleur visage, notamment sur notre rebond défensif. Par contre en attaque c’était pas mal, il y’a eu quelques tirs précipités en première mi-temps et en deuxième on a maitrisé le rythme du jeu. Et à partir de là on s’est rendu les choses plus faciles», a analysé le techniciens. «Attar nous a battu une fois en phase de poules du championnat et on a pris notre revanche au retour. On va essayer de reproduire cette même performance pour pouvoir remporter la coupe du Mali», ajoutera Laurent Cabfeler
Il faut dire que ce n’était pas le jour du Stade malien, puisqu’en première heure, la formation masculine était également tombée, devant le Réal (77-74). Cette rencontre a tenu toutes ses promesses, même si les Réalistes sont restés devant de la première à la dernière minute : 24-16, 41-30, 62-48, 77-74. Dans l’autre demi-finale, l’AS Police a pris le meilleur sur l’USFAS, battue 58-52, soit 6 points d’écart.
Seïbou S. KAMISSOKO
L’Essor