Notre compatriote Abderrahmane Berthé, Ingénieur en aéronautique diplômé de l’École nationale de l’aviation civile et ensuite de l’IAE de Toulouse, est élu secrétaire général de l’Association des compagnies aériennes africaines (Afraa). Il a rejoint son poste à Nairobi, au Kenya, le 1er janvier 2018. Pour ceux qui l’avaient perdu de vue, Abderrahmane Berthé, c’est le dernier directeur général de la défunte compagnie Air Mali-sa devenue la société nouvelle Air Mali sous le contrôle du groupe Aga Khan, constituant ainsi, avec Air Burkina, le groupe Célestair. Abderrahmane Berthé y avait réalisé de très bonnes performances, avant la cessation d’activités de la compagnie à Bamako, suite à la crise multidimensionnelle ayant fait chuter le chiffre d’affaires de 54%. Eu égard à son expertise, le groupe Aga Khan le nomme directeur général d’Air Burkina jusqu’en juin dernier, après la reprise par l’Etat burkinabé d’Air Burkina au franc symbolique. Elu 2è vice-président du Comité exécutif de l’Afraa depuis 2011, il est finalement promu secrétaire général en novembre dernier, à l’occasion d’une élection lors de la 49è assemblée générale de l’Afraa qui a regroupé 495 délégués.
Toumani Djimé Diallo
Précédemment ambassadeur du Mali en Allemagne, Toumani Djimé Diallo vient d’être nommé au poste très stratégique et très convoité d’ambassadeur du Mali à Paris. C’est le signe d’une solide confiance du président de la République envers Toumani Djimé Diallo qui fut le premier secrétaire général de la Présidence de la République sous IBK.
Rappelons aussi que sous ATT, Toumani Djimé Diallo fut ambassadeur du Mali au Maroc. Comme quoi, Toumani a de l’expérience à faire valoir à l’ambassade du Mali à Paris et le président IBK ne pouvait faire un meilleur choix, si l’on sait qu’en vue de la présidentielle de 2018, c’est la ruée de la classe politique vers l’Elysées. Et pour cause !
Rappelons que Monsieur Toumani Djimé Diallo, Ingénieur agronome piqué ensuite par le virus de la presse, parle couramment Français, Anglais, Bamanan et Ouolof. A son actif, on dénombre plusieurs publications dont le dernier est : Un regard citoyen sur le processus démocratique malien, Mundekera (2001).
EN BAISSE
Moumouni Guindo
Président du Conseil de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (Oclei) Moumouny Guindo, ce magistrat de profession, voit son ardeur refroidie par la reculade du gouvernement devant les syndicalistes qui ne veulent pas sentir sa structure, encore moins se plier à ses exigences de déclaration de biens. On n’est donc plus à l’époque où Moumouny Guindo, prenant très au sérieux sa mission, déclarait : “Tous les fonctionnaires assujettis ont l’obligation de déclarer leurs biens dans un délai de 90 jours à compter du 1er juin 2017 “. En effet, l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite, depuis que les syndicats ont bandé des muscles, s’est fondu dans le décor des meubles institutionnels et ce ne sera surement pas en cette année électorale que la situation va évoluer. Le fâcheux, c’est que l’Oclei a déjà englouti beaucoup de fonds publics pour trouver un énorme immeuble comme siège, avec mobiliers et tout le matériel de travail nécessaire, pour n’être fonctionnel que dans l’hibernation.
L’Untm
Doit-on parler du topo de l’arroseur arrosé concernant la gestion du dossier des ex travailleurs de la défunte société Huicoma par la centrale syndicale Untm ? En tout cas, Katilé et ses ouailles ont beau s’agiter, la question posée reste entière et appelle une réponse claire.
En effet, il a été constaté la disparition de plusieurs centaines de millions sur plus de 2 milliards de francs Cfa remis par le gouvernement à la Commission chargée du paiement des indemnités tant réclamées par les ex travailleurs de l’Huicoma qui avaient déménagé avec familles et bagages dans la cour de la Bourse du Travail qu’ils squattent pendant plusieurs années.
En tout cas, les commentaires vont bon train et des explications claires, voire des justifications, sont attendues de l’Untm sur cette question que le gouvernement entend déférer devant la justice. Il ne s’agit donc point de parler de reliquat sur près de 8 milliards de Fcfa réclamés par les ex travailleurs de Huicoma, mais d’emblée de faire le point exact sur un peu plus de 2 milliards Fcfa déjà distribués.
A SUIVRE
Racine Seydou Thiam
Après huit mois de silence qu’il s’était imposé depuis sa démission du poste de directeur de la Communication de la Présidence de la République, Racine Seydou Thiam revient dans le débat politique en plaçant la barre très haut. En effet, le dimanche 7 janvier il était l’invité de l’émission “Politik” d’Africable. A l’occasion, les téléspectateurs ont découvert un jeune cadre politique mûr, humble et responsable. En effet, sans ces qualités, il ne peut assumer sa participation dans le bilan du président IBK et estimer en même temps qu’il n’est pas bon. En plus, en reconnaissant, sur la base d’analyses pertinentes, ses erreurs d’appréciation pour rebrousser chemin et travailler activement pour l’alternance, en affirmant qu’on ne l’attend pas à perdre son temps sur ce qui n’a pas marché, mais va travailler pour que cela marche “avec une valeur sure “ qu’est l’Urd, c’est honnête et responsable. Selon lui, le pays traverse une turbulence multidimensionnelle et comme il le clame, : “A l’Urd nous avons des solutions… “.
L’avenir est le meilleur juge.
Moussa Sinko Coulibaly
La Rédaction