Deux opérations se sont notamment succédées dans le Centre du Mali, région soumise aux actes de prédation de la Katiba Macina. Ainsi, le 10 janvier, une opération des commandos de Barkhane au nord de Mopti a permis de mettre hors de combat trois terroristes, dont un cadre logisticien.
Plus tard, entre le 14 et le 15 janvier, c’est un groupe de combat complet qui a été neutralisé au cours d’une opération héliportée, marquée par d’âpres combats et plusieurs accrochages, cette fois-ci au sud de Mopti. Les commandos ont été appuyés par des hélicoptères de combat, ainsi que par la frappe d’un drone Reaper. Une trentaine de djihadistes ont été mis hors de combat, une vingtaine de motos ont été détruites, et une grande quantité de matériel de téléphonie a été saisie.
Enfin, dans le Liptako, le 19 janvier au matin, un drone armé a permis de détecter puis de neutraliser cinq terroristes armés. Cette frappe a été délivrée à proximité de Tindinbawen au Mali, non loin d’Inatès, dans une zone où sévit l’EIGS. Les trois motos des djihadistes ont également été détruites au cours de cette opération.
A travers ces actions, l’opération Barkhane frappe durement les GAT, contestant ainsi leur liberté d’action et limitant leur capacité de nuisance.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.