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Barkhane: flagrant délit de subversion

Un adage bien connu de chez dit que le partant ne fait rien de bon (Taga baga te nyuman kè). Barkhane a-t-elle choisi la technique de la terre brûlée pour partir contrainte et obligée quelle est de quitter de notre pays ? Au moment où l’état-major des armées françaises (EMA) annonce avec douleur que 75% des effectifs de la force Barkhane ont déjà quitté le Mali grâce à 20 vols assurés par l’armée de l’Air, le mercure monte dans le thermomètre entre la France et notre pays.

 

En cause ? Des éléments de la Force Barkhane s’adonnent à travers les rues de la ville de Gao à des interviews autrement appelées «micro-trottoir» aux fins de requérir l’opinion des habitants sur le départ du Mali de ladite Force. Or, selon les mots justes du gouverneur de Gao, le général de brigade, Moussa TRAORE, au représentant du commandant de la Force Barkhane à Gao, « une telle entreprise jugée de mauvaise foi, ne saurait être acceptée, car elle n’est ni le rôle, ni dans le mandat de votre Force». Aussi, sans prendre de gants, après avoir ouvertement et fermement condamné cette pratique déloyale « qui pourrait s’assimiler à une action (susceptible de…) déstabiliser à la fois notre région et notre pays », le représentant de l’État dans la cité des Askia a sommé Barkhane de « mettre fin à cette velléité aux fins de ne pas davantage écorcher les relations de coopération et de partenariat entre nos deux États… » au risque d’engager la responsabilité de Barkhane et de la France pour tout incident survenu.
Que cachent-elles ? Ont-elles si peur que les populations de Gao n’étalent au grand jour qu’elles ne se réjouissent pas du départ de Barkhane ? Contrairement à ceux qui appréhendent avec frayeur le retrait de la force Barkhane, qui sont libre d’être frileux faute de s’embarquer dans les containers de Barkhane, toute la question est : est-ce dans le rôle et mandat d’une armée étrangère de jouer au reporter dans nos rues pour recueillir l’opinion des Maliens ? N’avons-nous pas assez d’activistes, de reporters de médias sociaux et blogueurs pour ce faire ? Incapables de combattre les terroristes les soldats français seraient-ils devenus des journalistes stagiaires au compte des médias français suspendus au Mali ? L’objectif c’est quoi ? Subvertir avant de s’en aller ? Voici le grand débat du Facebookan de mardi 29 mars 2022.

Massimo Moratti : Ce qui est extraordinaire avec l’Homme c’est sa capacité d’adaptation. JF. Kennedy disait que les médias ont fait de nous des êtres dépendants de la propagande. Cette France est dans une phase notoire qui ne dit pas son non, mais elle sortira par la petite porte.

Allard 30 : Le Mali n’est pas un Territoire Français d’outre-mer… Pourquoi la France s’intéresse tant à un pays SOUVERAIN qui ne fait pas partie de l’Union européenne ? Pourquoi ne s’intéresse-t-elle pas à la Corée du Nord, au Yémen, à l’Arabie Saoudite, etc. Foutez la paix aux Africains

Alexandre : Après c’est pour donner ces enregistrements aux journalistes comme quoi, la population désire qu’elle reste… Car ils auront soigneusement recueilli le témoignage de deux ou trois personnes acquises à leur cause.

Nétiè Emile : Ils savent bien ce qu’ils montrent comme l’interview est différent de la réalité. Ils montrent des reportages qui ne parlent que l’intérêt Barkhane et non les deux parties. Et signalons qu’ils se focalisent sur ces interviews et les compare la réalité malienne, qui est différente.

Dalyda : la seule question à se poser est : « pensez-vous que si les opinions demandant leur départ sont plus nombreuses, vont-ils les publier ?» C’était avant que le blanc nous doublait facilement, mais maintenant ce n’est plus comme ça. On peut le lire.

Yaya Dene : La recherche effrénée des points de justification sera vaine, car les Maliens savent faire la part entre le bon et le mauvais malgré les conditions de vie que les mécréants jugent difficiles. Le Mali aux Maliens.

Sory Ibrahim Keita : Ils sont toujours dans la créativité, toujours à la recherche ne serait-ce qu’une toute petite branche pour s’accrocher et être au Mali afin de piocher nos ressources.

Omaël : Ils veulent à tout prix maintenir leur mainmise sur l’Afrique et comme ça ne va pas comme ils le souhaitent, ils frustrés, offusqués, dérangés. Honte à la France et à ses laquais africains sous disant Chefs d’États qui signent des pactes de recevabilité avec eux.

PF-ERRY : Je vous dis bien que ces gens-là ne vont jamais quitter le Mali si on les laisse à leur rythme. Si les autorités maliennes ne prennent pas conscience dès maintenant pour harceler Barkhane et Takuba pour qu’ils quittent au plus vite le Mali, Assimi risque de payer le prix fort.

Ante banga : Vraiment qu’ils partent d’abord et s’ils veulent revenir en ce moment on pourra en discuter. Ça sert à quoi de poser des actes hostiles et méprisants ?

DOLLY DOLDEON Gedeon : L’aide qui n’aide pas l’aide à se passer de l’aide est une exploitation voire l’esclavage. L’occident doit savoir que même nos parents qui ne sont pas allés à l’école savent que la France pille nos ressources et manipule nos dirigeants.

Etse Alexandre : Des militaires mineurs d’or, des militaires formateurs d djihadistes, des militaires cachés dans des bases et qui vérifient chacun de leur pas sur le champ de combat pour éviter au maximum de mourir. Tout ça ne suffit pas ! Il faut qu’il soit des militaires journalistes aussi maintenant… ?

Source : Info-Matin

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