Dans ses locaux flambants neufs, le Directeur Général de la Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce BSIC- Mali, Mamadou Diouf, entouré de ses collaborateurs, a tenu une conférence de presse, le mercredi 29 novembre 2017. De 2004 à 2017, la BSIC- Mali a contribué pour 804 milliards à l’économie nationale, mais consent également des efforts pour assurer sa responsabilité sociale d’entreprise pour 50 millions de FCFA au coure des trois dernières années.
L’idée de la Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce BSIC, est partie des pays membres de la Communauté des Etats Sahélo-Saharienne (CENSAD), en 2000, en vue de relever le taux de bancarisation, promouvoir les investissements et les échanges commerciaux, a rappelé le conférencier Mamadou Diouf. De 100 millions d’euros au départ, le capital de l’institution bancaire régionale est porté aujourd’hui à 750 millions d’euros. Le groupe est actuellement présent dans 14 pays : Benin, Burkina Faso, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée Conakry, Libye Mali, Niger, Sénégal, Soudan, Tchad, Togo, Tunisie.
Le groupe est présent dans deux grandes zones économiques : l’UEMOA et la CEMAC, et dans d’autres zones monétaires : Ghana, Gambie, Guinée Conakry et Libye. Le Groupe BSIC dénombre 7 filiales dans l’espace UEMOA, dont la première est celle du Mali en 2004. Dans notre pays, la BSIC Mali dispose de 14 agences dont 9 à Bamako et 5 dans les régions notamment à Ségou, Mopti, Koutiala, Kayes et Sikasso. La banque vient de consentir un investissement de 10 milliards, ayant permis de doter l’institution, d’un siège social, avec une technologie de dernière pointe, un dispositif sécuritaire et de performance.
Selon son Directeur Général, Mamadou Diouf, de 2004 à 2017, la BSIC- Mali a contribué pour 804 milliards à l’économie nationale, essentiellement dans le financement des PME/PMI. Banque citoyenne, la BSIC est présente sur le terrain de la responsabilité sociale d’entreprise à travers ses interventions dans les domaines de la sécurité, l’éducation, la santé, en appui aux autorités publiques.
Ainsi au cours des trois dernières années, la banque est intervenue pour 50 millions de FCFA, en direction de la police nationale (école de police, kits scolaires, l’éducation, santé). Pour le Directeur Général de la BSIC Mamadou Diouf, la question d’emploi est extrêmement importante pour son institution, d’où son intérêt pour le Fonds de Garantie du Secteur privé (FGSP) qui a beaucoup œuvré pour l’accès des start up, des nouveaux promoteurs au financement des banques. La BSIC a également un partenariat avec le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, l’APEJ, et assure sa disposition au financement des jeunes entrepreneurs.
B. Daou