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Banque africaine de développement : Dr Akinwumi A. Adesina réélu président

Son bilan quinquennal lui a permis d’avoir la confiance du Conseil des gouverneurs de l’institution pour entamer un nouveau mandant

 

Le président sortant, Dr Akinwumi A. Adesina, a été réélu hier par le Conseil des gouverneurs pour un second mandat de cinq ans à la présidence du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad). L’élection a eu lieu hier, dernier jour des 55è Assemblées annuelles du Groupe de la Banque, tenues par visioconférence pour la première fois de la création de l’institution en 1964. Économiste du développement de renommée mondiale et lauréat du Prix mondial de l’alimentation et du Prix SunHak pour la paix, Dr Adesina s’est distingué en menant un programme audacieux visant à réformer la Banque et à accélérer le développement de l’Afrique. Il a été élu pour la première fois à la présidence de la Banque le 28 mai 2015.

Le résultat de la réélection, qui lui a permis d’obtenir 100% des votes de tous les membres régionaux et non régionaux de la Banque, a été annoncé par la présidente du Conseil des gouverneurs de la Banque, Mme Niale Kaba, ministre du Plan et du Développement de Côte d’Ivoire. La première institution de financement du développement en Afrique compte 54 pays membres régionaux et 27 pays membres non régionaux.

Une unanimité réaffirmée qui n’a pas laissé le nouveau président indifférent. «Je suis profondément reconnaissant pour la confiance collective placée en moi, la confiance et le soutien fermes de nos actionnaires qui m’ont élu pour un second mandat à la présidence de la Banque. Il s’agit là d’un nouvel appel à un service désintéressé pour l’Afrique et la Banque africaine de développement, auquel je me consacrerai avec passion», a déclaré Dr Adesina. Qui compte, pour la construction «d’une Afrique plus développée et un Groupe de la Banque africaine de développement beaucoup plus fort et plus résistant, s’appuyer «sur les solides bases du succès enregistré au cours des cinq dernières années, tout en renforçant davantage l’institution, pour une plus grande efficacité et un plus grand impact».

Une réussite quinquennale qu’il doit à ses cinq priorités de développement connues sous l’appellation “High 5” : éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations africaines. Et les résultats sont, en la matière, évocateurs.

Au cours de son premier mandat, la Banque a obtenu des résultats qui ont amélioré la vie de 335 millions d’Africains. Ainsi 18 millions de personnes ont eu accès à l’électricité, 141 millions de personnes ont bénéficié de technologies agricoles améliorées au titre de la sécurité alimentaire, 15 millions de personnes ont eu accès à des financements provenant d’investissements privés, 101 millions de personnes ont bénéficié de transports améliorés et 60 millions de personnes ont eu accès à l’eau et à l’assainissement.

La Bad a également conservé, sous son règne, sa note AAA attribuée par toutes les grandes agences mondiales de notation pendant cinq années consécutives. Le Conseil des gouverneurs du Groupe de la Banque a approuvé une augmentation de 125% du capital général de la Banque. Le faisant passer de 93 milliards de dollars (plus de 51.150 milliards de Fcfa) à 208 milliards de dollars (environ 114.400 milliards de Fcfa), soit l’augmentation la plus importante jamais enregistrée dans l’histoire de la Banque.

Sous son leadership, le Fonds africain de développement a reçu des annonces de contribution d’un montant de 7,6 milliards de dollars (plus de 4.180 milliards de Fcfa) de la part des donateurs, soit une hausse de 32 %, pour soutenir les pays à faible revenu et les États fragiles. La Banque a été classée quatrième institution la plus transparente au monde par Publiez ce que vous financez. Une certification qui renforce ses solides références en matière de gouvernance, de transparence et de responsabilité.

Aussi, sous la direction du président Adesina, le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé une facilité de 10 milliards de dollars (5.500 milliards de Fcfa) pour aider les pays africains à faire face à la pandémie de Covid-19. La Banque a également procédé au lancement sur les marchés mondiaux des capitaux d’un emprunt obligataire social Covid-19 de 3 milliards de dollars (environ 1.650 milliards de Fcfa). Cet emprunt obligataire social libellé en dollars américains et coté à la Bourse de Londres, à la Bourse de Luxembourg et au Nasdaq, est le plus élevé jamais lancé dans le monde.

Des résultats tangibles qui lui valent aujourd’hui la confiance absolue de l’ensemble du Conseil d’administration du Groupe et de tous les membres régionaux et non régionaux de la Banque.

Cheick M. TRAORÉ

Source : L’ESSOR

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