L’attaque de Bodio a forcé des habitants à fuir le village. La menace actuelle a entraîné leur déplacement forcé pour la deuxième ou troisième fois, occasionnant une aggravation de leur traumatisme. Certains étaient aux lendemains des attaques de 2019 et ce malgré la situation sécuritaire précaire dans la région de Bandiagara. Le chef-lieu de région continue d’accueillir des déplacés en raison de la poursuite des violences et des menaces émanant des groupes armés.
La dernière attaque remonte à samedi dernier. Selon un bilan établi par le gouverneur de la région, on déplore 15 morts, 2 blessés dont trois chasseurs et pertes des matériels importants. Le lendemain, un motocycle transportant a heurté un engin explosif improvisé entre Bodio et Anakanda, tuant les deux chasseurs occupants.
Le gouverneur a rassuré dans un communiqué que « des opérations sont en cours pour traquer les auteurs de cet acte ignoble qui ne va nullement nous décourager de notre combat éternel pour la préservation de notre pays ».
La Rédaction
L’Informateur