Selon le programme de sa visite, il doit rencontrer le président algérien Abdelaziz Bouteflika, à Alger. M. Bouteflika a réaffirmé la semaine dernière le soutien de son pays au projet d’”autodétermination” du peuple sahraoui.

L’Algérie est considérée par des observateurs comme le principal soutien du Polisario, qui a célébré le 27 février les 40 ans de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

Ban Ki-moon, qui effectue une tournée en Afrique de l’Ouest et du Nord, s’est rendu en Algérie, en provenance de Nouakchott, la capitale mauritanienne, où il s’est entretenu vendredi avec le président Mohamed Ould Abdel Aziz.

“Faire avancer la situation au Sahara Occidental est important”, a-t-il dit à Nouakchott.

“J’entends apporter ma pierre aux négociations engagées pour régler ce différend de longue date (…) afin que les réfugiés sahraouis puissent rentrer chez eux au Sahara occidental”, a ajouté le secrétaire général de l’ONU lors de l’étape mauritanienne de sa tournée.

En Algérie, il doit rencontrer les dirigeants du Polisario, près de Tindouf, une ville algérienne proche de la frontière avec le Maroc.

Le camp de réfugiés de Smara, que visite le secrétaire général de l’ONU, accueille plusieurs milliers de Sahraouis.

Il se rendra à Bir Lahlou, au Sahara Occidental, à la rencontre des membres de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara Occidental (Minurso).

La Minurso, basée à Laâyoune, la principale ville sahraouie, est déployée en 1991 pour superviser une consultation électorale sans cesse repoussée depuis 1992.

Le Maroc a annexé en 1975 le Sahara Occidental, une ancienne colonie espagnole située au sud du royaume.

Rabat écarte toute idée d’indépendance des Sahraouis.

Source : BBC