Ecair, Turkish Airlines, et bientôt Emirates, toutes ces compagnies ont choisi d’atterrir à Bamako. Objectif : gagner des clients, mais aussi désenclaver la capitale malienne.
Ouverture vers l’Asie
Désormais, c’est l’une des premières compagnies au monde, fleuron des Émirats Arabes Unis, qui s’intéresse au Mali. Après la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Ghana, le Nigeria et la Guinée, Emirates Airlines va inaugurer le 25 octobre son premier vol Dubai-Bamako. Une bonne nouvelle pour les nombreux commerçants confrontés aux problèmes de liaison entre Bamako et cette cité du désert, qui est aussi un hub vers l’Asie. « Le Mali a une économie en croissance et un énorme potentiel touristique, et nous prévoyons que la liaison de Bamako stimule les voyages d’affaires et de loisirs à destination et en provenance du Mali », avait déclaré Adil Al Ghaith, premier vice-président d’Emirates à l’annonce de l’ouverture de la ligne. 28ème destination de la compagnie en Afrique, Bamako sera ralliée à travers 4 vols hebdomadaires en provenance de Dakar. Ambitieuse, la compagnie du Golfe, élue meilleure au monde en 2014, compte une flotte de 230 avions et prévoit l’ouverture de dix nouvelles lignes en Afrique d’ici 2024. Pour le Mali, cette nouvelle desserte devrait participer à la relance économique, et rehausser l’image d’un pays encore classé en zone rouge pour les touristes et investisseurs étrangers.