Plus qu’un acteur du monde paysan, Bakary Togola est perçu comme un homme de conviction. D’où le plébiscite que lui a réservé sa base dans le cercle de Bougouni en votant massivement en faveur de sa réélection.
Le 05 Novembre dernier a été vécu chez les populations de Bougouni comme une fête. En effet, cette journée était marquée par la mise en place du bureau de l’assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM). Encore une fois, comme pour témoigner de leur totale adhésion à la politique et à la vision d’un homme, un digne fils du terroir, Bakary TOGOLA. Ce dernier s’est vu confié un nouveau mandat de cinq ans à la tête de cette structure faitière paysanne dans le cercle de Bougouni.
En substance, pour les 26 communes que compte le cercle, les 104 délégués représentants les agriculteurs, les pécheurs, les forestières et les éleveurs ont à l’unanimité accordé des voix, sans abstention ni contre et porter leurs voies à celui que l’on pourrait désormais considérer comme l’icône de l’agriculture malienne. Témoignage éloquent : Sa seule superficie en exploitation dépasse les 2000 hectares et son objectif à long terme est d’atteindre plus de 3000 hectares. Cette confiance est considérée comme un soutien indéfectible à l’endroit du fils du Ganadougou mais aussi à un homme dont le courage et la bravoure lui ont permis de véhiculer l’image du Mali à travers le monde entier dans le secteur de l’agriculture.
Pour les populations, le choix de Bakary TOGOLA se distingue à deux niveaux : le premier sentiment, c’est d’avoir permis à un des leurs de passer deux mandats âprement bien remplis à la tête de l’APCAM et dont le travail et la vision ont donné aux paysans toute sa valeur. Effectivement grâce à lui, les paysans maliens sont de nos jours reconsidérés. Désormais ils sont incontournables dans le développement du pays. L’autre sentiment c’est de montrer une autre voie pour briguer la présidence régionale de l’APCAM dans la région de Sikasso.
S’il ya bien quelqu’un, à qui la terre n’a jamais menti, c’est bien Bakary TOGOLA. En tout cas cette parabole divine nous l’atteste amplement en ces termes « Nous récoltons toujours ce que nous avons semé ». Et s’il est évident que le paysan est une mare où tout ce qui respire s’abreuve, une poule aux œufs d’or qui crée, nourrit, protège et rend heureux. De ce fait, nous pouvons, sans risque de se tromper, affirmer que l’enfant de Niamala en est un exemple sur lequel on peut compter pour relever le défi qui se pose aux braves paysans.
Yérébalo Samaké
Source: L’Oeil du Mali