Vendredi dernier, au cours de sa rencontre avec les organisations de la société civile, le chef du gouvernement s’est exprimé sur la situation de l’ancien président de la Transition, Bah N’Daw et du Premier ministre, Moctar Ouane, supposés être en « résidence surveillée ».
Dr Choguel Kokalla Maïga a confié avoir posé la question au président de la Transition qui a répondu qu’en réalité « ils n’empêchent personne de sortir ». Seulement quand les gens quittent le pouvoir, souvent ils ne savent pas qu’il y a une « partie de la population qui est en colère contre eux».
Les autorités sont obligées de faire attention pour ne pas être tenues responsables de ce qui pourrait leur arriver. Le pouvoir est donc obligé, pour leur propre sécurité, de les protéger pendant un moment.
«Très prochainement, ils vont leur faire signer un engagement que leur sécurité ne relève plus de l’État, en ce moment, ils seront libres de leurs mouvements », a annoncé le Premier ministre.
B. D.
Source : L’ESSOR