Le président du parti Fare «An ka Wuli», Modibo Sidibé, a eu l’honneur d’assister à un défilé des pêcheurs communément appelés Bozos lors de son investiture par le Nouveau pôle politique de la gauche républicaine (NPP) comme candidat à la présidentielle de juillet 2018. M. Sidibé s’est rendu le jeudi 17 mai chez les Bozos pour leur signifier toute sa satisfaction et échanger avec eux sur leurs préoccupations.
Dans la matinée du jeudi 17 mai, Modibo Sidibé et sa délégation se sont rendus au bord du fleuve à Badalabougou communément appelé bozodakan. L’objectif de ce déplacement était de remercier les pêcheurs Bozos pour leur mobilisation et le défilé qu’ils ont fait à l’honneur de Modibo Sidibé lors de son investiture au palais de la culture Amadou Hampâté Bah.
Au nom des Bozo, Bazoumana Koumaré s’est réjoui de la circonstance de la rencontre. Pour lui, c’est la toute première fois qu’un candidat à la présidentielle vienne vers eux pour se confier en demandant leur accompagnement. Selon les Bozos, par la voix de leur représentant, Bazoumana Koumaré, ils se sont installés tout au long du fleuve Niger à Badalabougou depuis 1973. Et malgré tout, ils sont menacés de déguerpissement par les différents régimes qui se sont succédé.
«Certains régimes avaient promis des documents de propriété qui n’ont jamais vu le jour. Nous sommes sur le qui-vive. Notre métier qui est la pêche, quand des projets de modernisation de la pêche arrivent, nous n’en bénéficions pas. Nos enfants ont de sérieux problèmes d’aller à l’école et même ceux qui ont pu terminer les études ont des soucis d’insertion», a-t-il rappelé M. Koumaré. Les femmes à leur tour ont exprimé leur préoccupation relative à l’avenir de leurs enfants.
Le candidat à la présidentielle du NPP, non moins président des Fare «An ka Wuli», Modibo Sidibé, a rassuré les Bozos de son engagement à traiter toutes les questions liées à leur espace avec leur participation à ce qui doit être fait dans leur domaine.
Quant à sa vision du développement de la pêche, Modibo Sidibé a rappelé que des projets relatifs à l’élevage, à la pêche, à l’agriculture et les fruits, piliers de l’économie malienne, connaîtront un essor à la dimension des attentes. S’il venait à bénéficier de la confiance des Maliens pour la magistrature suprême, ces questions seront gérées dans la plus grande transparence, a-t-il promis.
Gabriel TIENOU
Source: Le Reporter