Les agents de police ont principalement pour mission de sécuriser dans la cité les personnes et leurs biens. Dans leurs faits et gestes, ils doivent obéir à des règles préétablies et leur conscience professionnelle. Toutefois, pour mener à bien leur noble mission, les agents de police doivent aussi et surtout nouer une relation de complicité avec les populations dont ils sont censées assurer leur protection. Ce qui ne semble pas du tout être le cas entre certains limiers du 9è Arrondissement de police et les populations de Kalambabougou, Kabalabougou et Samaya. Lesquelles, constituant l’essentiel des usagers, sont quotidiennement rackettées l
C’est hélas une triste réalité : les usagers de l’axe routier Kalabambougou-Kabalabougou-Samaya sont constamment rackettés par des éléments du 9è Arrondissement de Police. Cette accusation est bien vérifiable. Modus operandi : Quotidiennement, quelques policiers prennent position dans des carrefours de cet axe routier bien fréquenté : en général aux heures de pointe. Ils bloquent, avec leur pick-up ou souvent à motos, ces carrefours. Ainsi, ils arrêtent systématiquement tous les automobilistes et cyclistes qui y passent pour des vérifications de pièces. Là n’est pas le problème !
Cependant, lors de ces contrôles, il arrive très souvent qu’un policier demande à l’usager de lui montrer sa vignette, visite technique ou encore son assurance auto alors que lesdits documents, habituellement apposés sur le pare-brise, crèvent ses yeux. Cette ignorance notoire constitue une preuve tangible que le boulot auquel le policier du commissariat du 9è Arrondissement est en train d’exécuter, n’est pas du tout le sien. Mais plutôt celui d’un agent en service à la Compagnie de Circulation Routière (CCR) qui en est certainement le spécialiste. Ce qui amène certains usagers avisés à s’interroger : Ces policiers sont-ils vraiment en mission ou sont-ils en train d’œuvrer pour leur propre compte ? S’ils sont en mission, pourquoi ignorent-ils que l’essentiel des pièces du véhicule auto sont apposées sur le pare-brise ? Etc.
Une chose est de toute façon certaine : en mission ou pas, ces agents qui opèrent quotidiennement sur l’axe Kalambabougou-Kabalabougou-Samaya ne sont pas animés de la conscience professionnelle. Ils ne roulent que pour eux-mêmes. D’autant que s’il arrive que la date desdites pièces réclamées est périmée, au lieu d’amener les véhicules saisis à la fourrière pour le payement d’une amende qui rentrerait dans les caisses de l’Etat, ces policiers véreux préfèrent réclamer à l’usager le payement d’une somme de 1000 FCFA au moins qu’ils empochent sans fournir de reçu au contrevenant. Ce phénomène est en train d’agacer les paisibles citoyens qui, sur le chemin du travail ou du retour à la maison, se font constamment racketter par des policiers véreux. Qui ne travaillent visiblement pas pour la sécurité des personnes et de leurs biens. Mais pour leur propre gain !
Notre pays est actuellement plongé dans une insécurité aussi grandissante qu’endémique. Au lieu de racketter les paisibles citoyens, les limiers du 9è Arrondissement n’auraient-ils pas mieux fait de procéder à des contrôles de sécurité. Ainsi, ils pourraient systématiquement vérifier si les automobilistes ou les cyclistes ne cacheraient pas sous leur capot, coffre, boite à gants ou sous leur selle des armes ou d’autres objets ou produits prohibés. De tel geste pourrait certainement démasquer d’éventuels malfaiteurs. Ce qui permettrait, sans nul doute, de lutter contre cette insécurité endémique que vit notre pays.
Le Commissaire de Police du 9è Arrondissement, le Directeur national de la Police ainsi que le ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile sont donc vivement interpellés afin qu’ils mettent fin aux actes quotidiens de racket de ces agents de police véreux qui ne font pas du tout honneur à leur corporation.
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Source : Le Pélican