La Maison Blanche exige aux autorités de la Transition, le respect strict du délai, la tenue des élections présidentielles en février 2022 et le respect des Droits de l’Homme dans le pays. C’est ce qu’a du moins révélé l’ambassadeur des Etats Unis au Mali, dans une interview à la presse locale.
Les pressions de l’Amérique sur le Mali continuent d’affecter les actions de sécurisation du pays depuis le coup d’Etat. Après les pressions qui ont motivé le Gouvernement Moctar Ouane à dévoiler un calendrier électoral « clair et précis » qui continue à nourrir les débats au sein de l’opinion publique, la restriction des libertés de l’ancien président Ba N’daw et son premier ministre Moctar Ouane, a provoqué un égard (dubitatif) sur l’axe Bamako-Washington.
Tout porte à croire que face aux voix qui se lèvent de plus en plus pour demander la prorogation de la Transition, les Etats Unis se sont montrés réticents face à cette intention, en bloquant notamment la livraison de l’avion déjà acheté par le Mali.
Pour la reprise de la pleine coopération entre Washington et Bamako, le diplomate américain Bernard Hankins, a évoqué le respect des droits de l’Homme et l’organisation dans six mois des élections présidentielles en (février 2022).
Andiè A. DARA
Source: Bamakonews