L’entourage du Président IBK a du souci à se faire, notamment, ceux qui lui ont menti au sujet de l’avion présidentiel. Depuis la semaine dernière, l’armée de l’air a fourni au président Ibrahim Boubacar Kéita, tous les éléments relatifs à l’avion de son prédécesseur Amadou Toumani Touré. Et cela, indépendamment de l’enquête judiciaire, qu’IBK avait demandée. L’avion d’ATT ne serait donc pas un OVNI (objet volant non identifié), mais comporte des documents fiables. En prenant connaissance de ses informations fiables, le président IBK serait entré dans tous ses états.
Parce que la preuve est aujourd’hui établie qu’il y a eu un mensonge d’Etat. Le Premier ministre Moussa Mara soutenait que cet avion n’était ni assuré ni immatriculé ni bon techniquement. Contrairement aux allégations du Premier ministre Moussa Mara, devant l’Assemblée nationale, lors de la déclaration de politique générale de son gouvernement, l’avion ne souffre d’aucune irrégularité, ni techniquement, ni sur le plan des formalités documentaires. Le Boeing 727 a été remis à neuf sous la transition, à Orlando en Floride aux Etats-Unis (au lieu de Texas comme précédemment indiqué). Il apparait que des contrevérités ont été dites devant l’Assemblée nationale, lors de la déclaration de politique générale. Qui a inventé tous ces mensonges ? « Le plus important dans tous ça, … c’est que le premier ministre aura menti à tout le peuple, qu’il se soit trompé ou pas c’est ça la gestion d’Etat, il a parlé avec toutes les assurances sur ce dossier-là. Alors que sur ces deux points d’autres arguments existent. Que ce dossier soit pris au sérieux et que le peuple soit informé », avait déclaré un homme politique malien à la presse. Il concluait que s’il se trouve que tout ça, c’est des allégations, c’est du faux, le premier ministre devrait tirer toutes les conséquences … et démissionner. Selon lui, « le Premier ministre devrait démissionner, si le Mali a opté pour faire de l’année 2014, l’année de lutte contre la corruption avec à la clé la mention « tolérance zéro ». Quoi de plus normal, pour les hautes autorités, que de commencer à donner elles-mêmes le bon exemple ?
B. Daou
Source: Lerepublicainmali