Depuis, bientôt, un mois, le président de l’URD (Union pour la République et la démocratie), député élu, dès le premier tour, à Niafunké, est quelque part aux mains d’individus mal intentionnés dont tout le monde (ou presque) ignore l’identité, les volontés ou les motivations réelles.

Ne nous laissons pas submergés par le quotidien, souvenons-nous, toutes les secondes, que, depuis bientôt un mois, l’ancien patron de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) est pris en otage, privé de liberté dans des conditions que nous ignorons tous mais imaginons difficiles.

Depuis quatre semaines, maintenant, officiellement, aucune nouvelle du président de l’Union pour la République et la démocratie (URD), aucune revendication, aucune demande de rançon. L’attente commence à devenir longue, insoutenable. Mais cette si longue attente et toutes les incompréhensions ne devraient pas affecter notre détermination encore moins l’union sacrée autour du retour en famille, sain et sauf, de Soumaïla Cissé.

Plus que jamais, nous devons tous être mobilisés. Il faut rappeler, tous les jours, à tous, et à chacun, que Soumaïla Cissé reste otage quelque part dans le Sahara. Quel que soit le temps (que nous souhaitons le plus court possible) que cela prendra, innovons dans les activités de rappel, de mobilisation, soyons créatifs, communiquons autour du sujet, informons et informons bien ; communiquons.

Surtout, privilégions l’union et l’unité ; que personne n’agisse en solo. Le sujet n’est et ne saurait être qu’une «propriété» de l’URD, mais, une question nationale voire internationale. Soumaïla Cissé pris en otage, tout le monde doit se sentir concerné.

Makan Koné

Nouvelle Libération