Selon Gabriel Nse Obiang Obono, candidat de l’opposition empêché de se présenter à la présidentielle du 24 avril, ses proches ainsi que certains autres de ses partisans sont encore en détention.
Près de 200 militants du parti d’opposition Ciudadanos por la innovacion (CI) de Guinée Equatoriale, arrêtés le 21 avril à Bata (partie continentale) et Malabo, ont été libérés, annonce le candidat de l’opposition.
M. Obono est empêché de se présenter à la présidentielle du 24 avril pour n’avoir pas vécu 5 années consécutives dans le pays.
“Six membres de ma famille sont détenus à la prison Black Beach de Malabo sans procès, mes militants ont été torturés, ils ont subi des traitements cruels, on leur a frappé les pieds à coups de marteau et les femmes ont été battues nues”, a-t-il ajouté.
L’AFP n’a pu obtenir aucune confirmation de la police et des autorités concernant les libérations comme les maintiens en détention des militants.
La résidence dans la capitale Malabo de Gabriel Nse Obiang Obono, dont la police bloquait depuis le 22 avril les accès, est toujours surveillée par quelques éléments des forces de l’ordre, un blindé étant positionné devant, a pu constater l’AFP. Mais les habitants de la maison, située dans le quartier Perez, dans le sud, peuvent entrer et sortir, contrairement au début du siège.
Le chef de l’Etat équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema, au pouvoir depuis 36 ans, a été réélu sans surprise avec un score officiel triomphal de 93,7% à la présidentielle du 24 avril, face à une opposition muselée, selon la Commission électorale nationale.
Le régime est régulièrement dénoncé par les organisations de défense des droits de l’Homme pour sa répression des opposants, des organisations indépendantes de la société civile et des médias, ainsi que pour l’ampleur de la corruption.
Avec AFP