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Au Mali, la nostalgie de l’Union soviétique ravive les espoirs de changement

Depuis le coup d’Etat et la dégradation des relations avec la France, les autorités maliennes de transition ont fait de la Russie un partenaire choyé, notamment avec le soutien de groupes de patriotes soucieux de pragmatisme.

Au-dessus d’un rond-point fréquenté de Bamako, un vent d’est fait claquer des drapeaux tricolores, bleu, blanc, rouge. Pas les bandes verticales de l’étendard français, mais celles, horizontales, de la bannière de la Fédération de Russie. Dans la capitale malienne, la saison des pluies a laissé place à celle des rassemblements. Ceux qui défilent place de l’Indépendance demandent le départ de l’armée française et l’arrivée de l’armée russe.

En ce début d’hiver, les relations sont au beau fixe entre Koulouba et le Kremlin. Jeudi 11 novembre, le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a rencontré son homologue Sergueï Lavrov à Moscou pour négocier leur future coopération sécuritaire. «Chaque fois que le Mali a été dans des situations difficiles depuis notre indépendance, la Russie a toujours été avec nous», a dit le ministre malien. Son homologue russe a répondu que Moscou livrerait des équipements, des munitions, des armements et formerait des officiers maliens pour que Bamako puisse se défendre «efficacement» contre des terroristes qui «se sentent de plus en plus à l’aise» depuis l’annonce du retrait progressif de l’opération Barkhane.

Quelques jours plus tôt, à Bamako, Moussa Coulibaly, commerçant de fanions, s’en frottait déjà les mains. «A chaque manifestation, je vends plus de 100 drapeaux russes, contre une dizaine d’habitude, sourit-il, le dos arrondi dans sa chaise tressée. Au temps de Hollande et de l’opération Serval, c’étaient …

Source : liberation . fr

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