Triple appui

Ainsi va l’offre sécuritaire de la France en cette période de retrait des forces françaises engagées au Mali, dans le cadre de feu la mission « Barkhane ». Décidé en février, le repli devrait en principe être achevé d’ici à la fin de l’été. Pas plus de 2 500 personnels français devraient rester dans la région, moitié moins que les effectifs de « Barkhane » à son plus haut niveau. Paris redéploie une partie de ses soldats vers le Niger et le Tchad, mais n’entend pas, sauf pour des missions ponctuelles, renforcer ses effectifs ailleurs dans les pays du Golfe de Guinée (dont fait partie le Bénin), lesquels sont de plus en plus inquiets de la poussée vers le sud des filiales locales d’Al-Qaida et de l’Etat islamique.

Au Bénin, Paris promet donc un triple appui dans le domaine du renseignement, de la formation des troupes et des équipements militaires. « Ce sera du cas pas cas, précise-t-on à l’Elysée. Le Togo dispose d’une armée bien équipée, alors que celle du Bénin doit l’être, mais n’a pas vraiment de tradition d’achats d’armements. »

Source : Le Monde.fr