Le Programme de Développement de l’Irrigation dans le Bassin du Bani et à Sélingué (PDI-BS) a fait du chemin, mais aussi mérité ses galons. D’où le lieu pour l’Agence de communication globale « MIROIR MÉDIA » de lui décerner un trophée pour ces exploits dans le domaine des productions agro-sylvo-pastorales et piscicoles au Mali. C’était, le vendredi 30 novembre dernier, à l’Hôtel Millénium, à la faveur de la deuxième édition de la remise des trophées et d’attestations à 12 entreprises. La cérémonie était sous la houlette du Directeur Général de l’Agence, notre confrère Mahamane Cissé.
Aux grands maux, les grands remèdes
Contribuer à l’accroissement de la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté au Mali, d’un côté ; et de l’autre, soutenir l’augmentation des productions agro-sylvo-pastorales et piscicoles sur une base durable ; le tout pour l’amélioration des conditions de vie des populations. Voilà d’un trait, l’objectif visé par le PDI-BS à travers ses activités.
Sur le terrain, de Djenné à Bla-San, en passant par Sélingué, les travaux de réalisations des ouvrages agricoles du PDI-BS sont finis. Ou presque. Démarré en début 2010 avec un coût total de 110,73 milliards FCFA financé par 11 partenaires financiers, y compris le gouvernement malien, le PDI-BS couvre en partie, les cercles de Bla, San, Ségou dans 20 communes rurales et une commune urbaine (San) et 182 villages.
Dans la zone du Moyen Bani, les interventions du PDI-BS concernent la consolidation des infrastructures de la première phase du Programme du moyen Bani (PMB) et les travaux d’extension de l’aménagement des plaines du Moyen Bani.
En effet, le seuil barrage de Talo construit sur le Bani est en exploitation depuis 2007. Sur 20ha à alimenter en maîtrise totale d’eau, il y a 8 640 ha de terre qui sont aménagés et exploités en riz. Pendant ce temps, le suivi des campagnes agricoles, d’année en année, est une réalité. Sur une prévision de 12 868,39 ha, 11 796,82ha ont été réalisés dans les quatre plaines du PDI-BS soit 91,67% avec un rendement moyen de 2,36T/ha. Mieux, dans le cadre de la campagne de contre saison riz, 11 796,82ha sont irrigués dans les quatre plaines et 582ha en contre saison dans la plaine de San Ouest. Actuellement, le nombre de producteurs dans les 4 plaines s’élève à 4150 personnes dont 165 femmes pour une superficie totale de 8 981,98ha dont 222, 98ha pour les femmes. Aussi, à Manikoura, il y a 750ha, dont 45ha sont exploités par les femmes soit 6%. Au même moment, il y a 12 869ha dont 5% pour les femmes (soit 643ha) pour un rendement moyen prévisionnel de 2,5t/ha et une production de 32171t. S’y ajoute, la réalisation de deux cages flottantes en pisciculture par zone.
Le PDI-BS à l’honneur
Réputée pour sa discrétion de Sioux, mais aussi pour sa légendaire générosité, « Soumi » –comme l’appel les intimes –a fait du PDI-BS, un véritable outil du développement agricole et de l’auto suffisance alimentaire dans notre pays. Surtout, à travers l’irrigation des plaines du Bani et de Sélingué ; auxquelles s’ajoutent, les projets d’accompagnement des producteurs de riz et des communautés agro- sylvo-pastorales et piscicoles. Sans compter, l’appui des populations dans le cadre du perfectionnement agricole.
Lancée en 2010, le PDI-BS, s’est fixé comme objectif, de soutenir l’augmentation des productions agro-sylvo-pastorales et piscicoles dans notre pays. Ce pari, ne cesse d’être gagné au fil des ans avec l’amélioration des conditions de vie des populations. C’est pourquoi, le PDI-BS privilégie, entre autres, le développement des infrastructures de production ; l’accroissement de la production et de la productivité ; le renforcement des capacités et appui aux initiatives locales et la gestion du Programme de développement agricole (PDA). Tous ces exploits sont le fruit des efforts conjugués de la Direction du PDI-BS et qui laissent croire que le Programme a réussi son pari.
En dépit de ces résultats sur le terrain, le Coordinateur du PDI-BS, M. Soumaïla Samaké, peut être fière de ses résultats. Aujourd’hui, le PDI-BS a permis aux populations des ses zones d’intervention d’accroître la sécurité alimentaire dans le pays et de réduire la pauvreté. Toute chose qui fait que le PDI-BS est devenu, aujourd’hui, un cas d’école dans le domaine agricole de notre pays. Qui dit mieux ?
Tous ceux qui, à la nomination de Soumaïla Samaké, à la tête du PDI-BS, doutaient de sa capacité à faire décoller la structure, en on pour leur frais. Les résultats sont spectaculaires : le PDI-BS a atteint et dépassé ses objectifs. Autant de facteurs qui ont contribué à propulser le développement agro-sylvo-pastoral et piscicole dan notre pays. Et inciter davantage les partenaires à soutenir le PDI-BS.
Une prouesse qui vient conforter l’image de technocrate et de figure emblématique de Soumaïla Samaké, Coordinateur National du PDI-BS et son équipe, dans le domaine de l’appui et du développement rizicole au Mali. Et ce n’est point par hasard, si la Banque Africaine de Développement (BAD) et d’autres partenaires ont quintuplé leurs apports financiers au PDI-BS. Un soutien qui vient couronner l’image de structure de bonne gouvernance du PDI-BS.
Au tant de facteurs qui ont contribué à booster les productions agro-sylvo-pastorales et piscicoles de notre pays. Des prouesses qui ont valu au PDI-BS d’avoir au titre de l’année 2018, le trophée de l’Agence de communication globale « Miroir Média » dénommé « les clés de la performance ».
Jean Pierre James
Nouveau Réveil