Depuis  le paraphe du document de l’accord de paix et de réconciliation par les autorités et la Communauté internationale, lequel document que la coordination des mouvements de l’Azawad n’a pas encore paraphé, on assiste à une recrudescence des attentats terroristes de nature à créer la psychose à Bamako et dans les autres grandes villes.  Bamako, Gao,  Kidal, ces villes ont fait l’objet d’attentats terroristes le week-end dernier, faisant des morts d’hommes.

 

Décidément, il y a des personnes qui ne veulent pas voir le Mali à aller à la paix. Depuis le paraphe du document du projet d’accord de paix par les autorités de Bamako, un tonnerre d’attentats terroristes à commencer à s’abattre sur notre pays. Après l’attentat au restaurant «La Terrasse» de Bamako qui a fait cinq morts dont deux Occidentaux, trois Maliens et plusieurs blessés, c’était au tour de la Cité des Askia, principalement le Commissariat de police d’être la cible de deux terroristes, venus poser une bombe. Malheureusement, ces terroristes seront vite repérés par  la foule, lynchés et puis brûlé vifs. S’ensuivra le dimanche des attaques à la roquette du camp de la Minusma à Kidal, occasionnant un mort du côté de la Minusma et deux civils. Toutes ces attaques, sont des menaces visant à saper le moral des autorités à ne pas aller à la paix. Ou à dissuader les mouvements rebelles à réfuter le document de la médiation. Même, si l’attaque terroriste de Bamako a été revendiquée par le groupe Al-Mourabitoune, derrières ces nombreuses attaques, se cache Iyad Ag Ghaly qui veut tout mettre en ouvre pour foirer cet accord de paix. C’est pourquoi les autorités doivent inviter la Communauté internationale à faire pression sur les rebelles afin de parvenir à un accord de paix, gage de la stabilité du Mali.

Soumaïla T. TRAORE

Source : L’œil du Mali