Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Attentats de Bruxelles : Najim Laachraoui identifié comme le deuxième kamikaze de l’aéroport de Zaventem

Les enquêteurs ont désormais la certitude que l’un des hommes les plus recherchés d’Europe n’est plus en cavale. Selon les informations du Monde, Najim Laachraoui a été identifié par son ADN comme l’un des deux kamikazes qui se sont fait exploser, mardi 22 mars, dans l’aéroport de Bruxelles-Zaventem. Coordinateur et artificier présumé des attentats du 13 novembre en France, il était l’homme à gauche sur la photographie des trois suspects poussant des chariots à bagage diffusée par la police belge.

djihadiste terroriste suspect attentats Bruxelles

Le premier kamikaze de l’aéroport, au milieu sur la photo, avait déjà été identifié. Il s’agit d’Ibrahim El Bakraoui, le frère de Khalid El Bakraoui, qui s’est lui fait exploser dans le métro. Le mystère demeure toutefois entier quant à l’identité du troisième homme coiffé d’un chapeau, à droite sur la photo diffusée par la police, qui s’est enfui après avoir déposé un sac rempli d’explosif.

Après la mort de Najim Laachraoui et des frères El Bakraoui, il ne reste plus qu’un seul des complices de Salah Abdeslam dont l’identité avait été rendue publique toujours en cavale : Mohamed Abrini, l’homme qui a accompagné à Paris les commandos du 13 novembre la veille des attentats avant de se volatiliser. Il est désormais, avec le fugitif de l’aéroport de Zaventem, dont l’identité est toujours inconnue, l’homme le plus recherché d’Europe.

L’artificier présumé des attentats du 13 novembre

Najim Laachraoui, un Belge de 25 ans qui s’était rendu en Syrie en février 2013, était soupçonné d’avoir servi de soutien logistique aux commandos du 13 novembre en France. Les enquêteurs pensent qu’il a joué un « rôle clé » dans les attentats, possiblement en tant qu’artificier et probablement comme coordinateur.

Son ADN a été retrouvé sur du « matériel explosif » trouvé devant le Stade de France, à Saint-Denis, et dans le Bataclan, selon une source proche de l’enquête. Son empreinte génétique a également été mise en évidence dans un appartement de Bruxelles où ont été découverts les traces d’ADN de Salah Abdeslam et de Bilal Hadfi, ainsi que du matériel destiné à la préparation d’explosif.

Deux mois avant les attentats, Najim Laachraoui avait été contrôlé à la frontière austro-hongroise, sous la fausse identité de Soufiane Kayal, en compagnie de Salah Abdeslam et d’un certain Mohamed Belkaid. Ce dernier a été tué, mardi 15 mars, lors d’une opération de police dans un appartement de Bruxelles.

Najim Laachraoui et Mohamed Belkaid sont soupçonnés d’avoir coordonné à distance les attentats. Deux numéros de téléphone, qui bornaient aux mêmes endroits à Bruxelles le soir du vendredi 13 novembre, leur sont attribués : l’un a été destinataire du dernier SMS des kamikazes du Bataclan – « On est parti, on commence » –, l’autre était en contact avec Abdelhamid Abaaoud.

Le vieux dossier de l’attentat du Caire

Une plongée dans un vieux dossier, celui de l’attentat du Caire qui coûta la vie à une jeune Française, Cécile Vannier, le dimanche 22 février 2009, permet aussi defaire ressortir le nom de Najim Laachraoui. Il apparaît en effet parmi les contacts téléphoniques d’un certain Chakir El Khattabi, qui intéresse alors les enquêteurs. Ce Belge se serait rendu en Egypte en même temps que Fabien Clain, auteur de la vidéo de revendication des attentats à Paris, et Farouk Ben Abbes.

Interpellé par les autorités égyptiennes après l’attentat du Caire, Farouk Ben Abbes est alors soupçonné de préparer un attentat contre le Bataclan, un dossier dans lequel il sera mis en examen en 2010, avant de bénéficier d’un non-lieu. Hasard du calendrier, ce ressortissant belge a été condamné, lundi 21 mars, à trois mois de prison ferme pour violation de son assignation à résidence àToulouse, prononcée au lendemain des attentats à Paris dans le cadre de l’état d’urgence.

Najim Laachraoui, logisticien des attentats du vendredi 13 novembre, apparaît donc dès 2009 dans le cercle relationnel de Chakir El Khattabi, lui-même proche de Mohamed Dahmani, entendu dans le dossier du Caire et dont le frère Ahmed, ami d’enfance de Salah Abdeslam, est suspecté d’avoir participé aux attentats de Paris.

 

Source: lemonde

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance