Le groupe armé qui s’est attribué pour la deuxième fois les attaques terroristes est le GSIM (Groupe de Soutien à L’Islam au Mali) dirigé par Iyad Ag Ghali.
Il est à la fois ami de la France, mais aussi l’ami commun au trio Burkinabè, Blaise Compaoré , Gilbert Diendiéré et Djibril Bassolet.
Quand il était recherché au Mali pour faits de terrorisme, il avait trouvé les grâces de ses amis Burkinabè précités. Il bénéficiait de ce fait d’une vie paisible au 11° étage de l’hôtel Laïco.
Après la Chute de Kadhafi, l’invité spécial du Burkina, monsieur Iyad Ag Ghali décida de rentrer au Mali pour activer son mouvement terroriste. La France et ses valets locaux sous le couvert de secourir les otages de Vinci et AREVA, lui versèrent plus de 20 millions d’euro, et le Président Camerounais 15milions d’euro. Il faut ajouter que la France et ses alliés occidentaux ne s’arrêtent pas aux simples rançons réclamées. Ils payent également des rançons préventives. C’est pourquoi les sociétés françaises ne sont plus victimes de prises d’otages depuis 2013.
« C’est une pratique qui a m’a été confirmée de vive voix à Gao, dans le nord du Mali, par Omar OuldHamama du Mouvement pour l’unité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO). Même s’il n’en pas précisé les montants, ces rançons étaient versées pour inciter les groupes djihadistes à épargner les ressortissants des pays qui les versaient », a expliqué le journaliste mauritanien LemineOuld Salem, co-auteur du film « Salafistes ». Source MondeAfrique
Un Mois seulement après l’ouverture du procès l’ami de l’ancien régime attaquait le Chef d’Etat Major et l’Ambassade de France. Laissant entendre par cet acte que l’attaque est destinée à venger l’ancien régime.
Selon RFI : « Dans le communiqué du groupe djihadiste, une phrase retient l’attention : le GSIM écrit que l’objectif de l’attaque était notamment “ de rappeler au régime burkinabè la politique du précédent gouvernement qui était restée neutre dans la lutte des moudjahidines contre la France et ses alliés, qu’il ne s’était pas soumis à ces injonctions et a ainsi évité de tomber dans la flaque de sang“. Pour la première fois, un groupe djihadiste pointe clairement le changement intervenu à Ouagadougou. Où l’on reparle des connexions présumées entre le Malien Iyad Ag Ghali et le régime de Blaise Compaoré »
Il ne faut pas se leurrer, le peuple Burkinabè est victime de la soif du pouvoir d’une classe politique qui est décidée à servir ses propres intérêts et ceux de la France. Ils sont convaincus que c’est par la peur, la désolation, le chao et le sang qu’ils reviendront au pouvoir. Ils sont prêts à faire tuer jusqu’au dernier Burkinabè pour le pouvoir.N’étant pas arrivé jusque là à soulever le peuple contre le régime en place (tenu par un des fils politique de Blaise qui tenait le plat quand Blaise mangeait avec le diable), leur objectif en attaquant les Camps Militaires est de casser le moral des troupes et provoquer un coup d’Etat ou encore, créer les conditions propices pour lever une rébellion en 2020 au cas où un valet local ne passerait pas.
Une source de Jeune Afrique proche de l’enquête évoquait la thèse d’une attaque « commanditée ». « C’est un attentat commandé et payé. Recherchez les transactions financières des personnes en jugement et vous comprendrez …, (la source, fait allusion au procès des auteurs présumés du coup d’État manqué de septembre 2015)…Il est évident que même si l’ambassade de France a été visée, les vrais cibles sont les Burkinabès. Viser l’ambassade de France leur sert à recruter. La quasi-totalité des Africains sont contre les troupes d’occupations françaises. Les terroristes, comme l’Etat français cachent leurs alliances. Ils jouent les ennemis publiquement alors qu’ils n’en sont pas.
Quand leurs jeux de dupes ne fonctionnent plus suffisamment, il leur faut des démonstrations spectaculaires pour brouiller les pistes. C’est à cela qu’a servi l’attaque de l’ambassade de France » (infra JA).
Ceci est autant vrai que la majeure partie des attaques se déroulent lorsque les Généraux passent à la barre. Certains de leurs avocats ne manquent pas de menaces aux juges militaires ; les mettant en garde sur la crise sécuritaire de ce qui se produirait si leurs clients venaient à être condamnés.
La cruauté et l’égo surdimensionné de certains individus qui pensent être à la hauteur de la crise sécuritaire par leur relation avec les terroristes, ignorent bien les effets d’hystérèse (quelque chose qui se reproduit après la cause qui lui a donné naissance). Si le peuple cautionne et marche dans la logique de ceux qui ne tardent pas à collaborer avec les forces du mal pour arriver au pouvoir, c’est faire preuve d’une ignorance coupable. Car la solution que ceux ci peuvent proposer sera de livrer le reste du pays entre les mains de la France. Cette France qui rêve désormais d’étendre son industrie (terrorisme) aux autres pays comme, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et surtout le Ghana.
Nous entendons parler de gouvernement d’union nationale. Nous ne voyons pas son utilité ; du moment où nous ne pourrons compter parmi ce gouvernement Iyad Ag Ghali.
Le pays n’a pas besoin d’une association de bouffe. Il a besoin d’une unité d’action de riposte contre les ennemis de l’intérieur comme de l’extérieur. Aucune Nation n’a gagné une guerre dans la démocratie et le respect des droits d’un agresseur. Ça n’existe que dans les mauvais bouquins de guerre.
Aucune armée africaine ne peut vaincre le terrorisme soutenu par la France sans dévoiler ses alliances au peuple. Il n’y a que le peuple. Oui !le peuple est la seule arme qui pourra faire changer le pouvoir de camp. Lorsque les Dirigeants Africains publieront des preuves qui accablent les alliés occidentaux des terroristes, leur implication irréfutable, alors ces occidentaux seront obligés de faire face à la colère non seulement du peuple africain mais aussicelle de leur propre peuple. Il n’y a pas deux solutions.
Somme toute, nous devrons apprendre à célébrer nos Héros qui tombent sous les balles assassines de l’impérialisme français au lieu de les pleurer comme de simples victimes. Pour cela, les Présidents Africains doivent cesser de se voiler la face et prendre leur bâton de guerrier. Nos pays ont besoin de commandants en chef qui briseront les règles de la diplomatie nuisibles.