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Attaques terroristes à Niono : Les populations attendent une riposte vigoureuse de l’armée

Depuis le début de la semaine, nos compatriotes, à travers les réseaux sociaux, ne cessent d’interpeller les autorités afin de renforcer la sécurité à Niono, une zone agropastorale par excellence dans la Région de Ségou. En effet, le Cercle abrite 6 zones de production sur les 7 que compte l’Office du Niger.

Mais depuis un certain temps, les populations de la localité sont victimes de tueries, d’enlèvements de personnes et de bétail de la part des groupes armés que d’aucuns appellent djihadistes. Ces criminels brûlent aussi les récoltes dans le but d’installer la famine. Cette situation insoutenable a provoqué le déplacement massif des populations terrorisées.

Les exactions des terroristes ne faiblissent pas dans la zone. Pas plus tard que la semaine écoulée, ils ont empêché les paysans de Siby dans la Commune rurale de Marico de faire la récolte. Ces hommes hors la loi ont eu des accrochages avec les chasseurs traditionnels Dozos présents sur place qui leur auraient infligé de lourdes pertes. Deux jours plus tard, ces mêmes groupes terroristes sont revenus avec des renforts. L’opération de vendetta s’est soldée par la mort d’une vingtaine de Dozos.

Les blessés ont été évacués au Centre de santé de référence de Niono et à l’hôpital de Ségou. Tandis que 4 personnes sont portées disparues. Dans leur furie, les terroristes ont brûlé des habitations. Dans la même semaine, 3 gerbiers, 2 batteuses, un motoculteur et des engins à deux roues ont été brûlés par les groupes armés terroristes à Bolibana (B6) et à Boye Boye (ND8) dans la Commune rurale de Toridagako. À Dogofry, un homme a été tué à Banamba (Ko1).

La réplique des Dozos ne s’est pas faite attendre. Dimanche dernier, jour de foire de Niono, des forains venant des villages environnants ont été contraints de rebrousser chemin. Ces drames surviennent au moment où un peu partout dans la localité, les champs de riz sont à maturité.

Malheureusement, de nombreux exploitants agricoles sont empêchés de faire les récoltes. Sous la pression des envahisseurs, des villages ont signé des pactes de non agression. Ce qui leur permet de vaquer librement à leurs occupations et récupérer leur bétail enlevé par les terroristes. Ces accords sont mal vus par les Dozos qui, à leur tour, imposent à ces villages de payer des amendes.

Le malaise est aujourd’hui général dans le Cercle de Niono. Les habitants envahissent la préfecture chaque jour pour demander une intervention musclée de l’Armée. Les populations n’ont qu’un seul souhait : une intervention vigoureuse des Forces de défense et de sécurité, afin de les débarrasser des groupes armés terroristes.

La Rédaction

Source : L’ESSOR

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