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Attaque “terroriste” au Mali: le bilan monte à 35 soldats tués (officiel)

Bamako, 1 nov 2019 (AFP) – Trente-cinq soldats maliens ont été tués vendredi dans une “attaque terroriste” contre une position militaire à Indelimane, dans la zone de Ménaka, près de la frontière avec le Niger, selon un nouveau bilan de l’armée.

“Le bilan provisoire a évolué à 35 morts côté Fama” (Forces armées maliennes), a indiqué vendredi soir l’armée malienne sur sa page Facebook.

Un précédent bilan communiqué par l’armée vendredi après-midi sur Twitter avait fait état de 15 soldats tués dans cette attaque, dont les circonstances n’ont pas été précisées.

 

“La situation est sous contrôle des Fama à Indelimane. Les évaluations sont toujours en cours”, a ajouté l’armée malienne sur Facebook.

Quarante soldats avaient été tués dans deux assauts jihadistes le 30 septembre et le 1er octobre, près du Burkina Faso, pays situé au sud du Mali, selon un bilan d’un responsable du ministère de la Défense.

Plusieurs sources estiment que ce bilan officiel de 40 morts a été sous-évalué.

L’attaque de vendredi a fait en outre “des blessés et des dégâts matériels”, selon l’armée.

Le gouvernement malien a pour sa part fait savoir vendredi soir qu’il “condamnait” cette “attaque terroriste qui a fait des morts, de nombreux blessés et des dégâts matériels du côté des Forces nationales de défense et de sécurité”, selon un communiqué distinct qui ne donne pas de bilan précis.

“Des renforts ont été dépêchés pour sécuriser la zone et traquer les assaillants”, a ajouté le gouvernement, sans donner de précisions sur ces derniers.

Des soldats maliens étaient également portés disparus vendredi, a indiqué à l’AFP une source militaire. L’attaque n’a pas été revendiquée vendredi soir.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes, qui l’ont ensuite évincée.

Les jihadistes en ont été en grande partie chassés ou dispersés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire, qui se poursuit toujours.

Cependant les violences jihadistes ont non seulement persisté, mais se sont propagées du nord vers le centre du Mali, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires ayant fait des centaines de morts.

Source: atlantico.fr

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