Le chef de la Minusma félicite les casques bleus, les forces internationales et les forces de défense et de sécurité maliennes pour leur courage face à l’attaque contre le camp de Tombouctou.
Hier dans l’après-midi, les Casques bleus de la MINUSMA, à Tombouctou ont vaillamment repoussé, en étroite coordination avec les Forces Internationales, une attaque complexe de grande envergure.
Vers 15:00 hier, le camp de la MINUSMA et la zone de l’aéroport de Tombouctou ont été la cible de tirs de roquette ou de mortiers, suivis d’échanges de tirs nourris et de l’explosion d’au moins un véhicule suicide chargé d’explosifs à proximité du camp. Les forces de la MINUSMA, les forces de défense et de sécurité maliennes et les forces internationales ont neutralisé plusieurs autres véhicules des assaillants, dont certains étaient marqués d’emblèmes des Forces armées nationales maliennes (FAMas) et des Nations Unies et ont éliminé un nombre important d’assaillants munis de ceintures d’explosifs. Certains d’entre eux portaient des casques de couleur bleue.
Un soldat de la paix de l’ONU a été tué au champ d’honneur alors qu’il défendait l’entrée du camp et sept autres ont été blessés. Des membres des forces internationales et deux civils ont également été blessés.
La MINUSMA condamne vigoureusement cette attaque lâche et abjecte contre son personnel, les forces internationales et la population civile qui démontre la volonté des ennemis de la paix de torpiller le processus de paix au Mali.
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef de la MINUSMA, M. Mahamat Saleh Annadif félicite les Casques bleus et les Forces Internationales dont la réaction ferme et immédiate a fait échouer l’attaque. « Cette attaque illustre une fois de plus la lâcheté des groupes terroristes face à laquelle les Nations Unies et leurs partenaires continueront d’opposer une détermination sans faille», a-t-il ajouté.
La MINUSMA rappelle que les attaques dirigées contre le personnel des Nations Unies pourraient constituer des crimes de guerre et que les criminels devront répondre de leurs actes.
Source : Bureau de la Communication Stratégique et de l’information publique