L’exercice 2015-2016 s’annonce riche pour les athlètes maliens avec comme point d’orgue les Jeux olympiques qui se dérouleront du 5 au 21 août à Rio de Janeiro au Brésil

Cette année le calendrier de la Fédération malienne d’athlétisme (FMA) est très chargé. Et pour cause, 2016 est une année olympique et l’exercice sera également marqué par quelques grands rendez-vous dont les Championnats d’Afrique et le traditionnel tournoi de la Solidarité qui mettra aux prises 5 pays de la sous-région ouest-africaine. S’y ajoutent les compétitions nationales notamment les championnats nationaux-coupe du Mali. Le 5 mars la ligue d’athlétisme du District a donné le ton avec le meeting d’ouverture de la saison 2015-2016. La semaine prochaine, la Fédération malienne d’athlétisme lancera également sa saison avec le meeting de San qui s’appelle désormais Mémorial Bakary Touré «Sam». La compétition se déroulera les  26 et 27 mars.

Après le meeting de San, Bamako abritera le Grand prix I/CAA (19 avril) qui conduira directement à un autre rendez-vous, celui de la capitale du Kénédougou, Sikasso (7 mai). Ces  deux compétitions serviront de préparation au tournoi de la Solidarité qui se déroulera du 24 au 26 juillet à Bamako. «Nous avons remporté ce trophée 5 fois consécutivement et nous ne comptons pas le perdre cette année devant notre public, annonce le secrétaire général de la FMA. On l’a gagné l’an passé à Ouagadougou mais ça a été très difficile. Cette année la compétition va se dérouler chez nous. Nous nous préparons, les athlètes vont bien se battre», ajoute Kissima Sylla. «La préparation a déjà commencé avec la compétition de la ligue de Bamako. Le Mémorial Bakary Touré «Sam» à San sera la préparation nationale pour voir les athlètes qui sont perfectibles pour être au tournoi de la Solidarité», détaille le secrétaire général de la FMA.

L’autre grand rendez-vous qui attend les athlètes maliens ce sont les 20è Championnats d’Afrique d’athlétisme qui se disputeront du 22 au 26 juin à Durban en Afrique du Sud. En 2014 à Marrakech, notre pays était présent avec une dizaine d’athlètes et certains avaient atteint la finale. «Tous ceux qui étaient là-bas avaient le minima pour les Championnats d’Afrique. Cette année on a une douzaine d’athlètes capables d’obtenir le minima africain.

Les athlètes maliens qui sont en France n’ont pas ce problèmes, leur objectif, c’est le podium», indique Kissima Sylla. «Cette année nous comptons avoir au moins une place sur le podium des Championnats d’Afrique. On a 5 athlètes qui peuvent tous prétendre aux médailles en Afrique du Sud. Il y a Mamadou Chérif Dia qui a été 3è aux Jeux africains de Brazza au triple saut, Abdoulaye Diarra qui a terminé 4è au saut en longueur, Bano Traoré qui a également terminé 4è au 110m haies, Rahamatou Dramé qui a été finaliste au 100m/haie et Djénébou Danté qui a aussi disputé la finale du 400m. Camille Andyou qui est en France et qui a opté pour le Mali représente également une chance de médaille.

En tout cas, ses performances sont très bonnes au triple saut», souligne Kissima Sylla. Concernant les Jeux olympiques (5-21 août à Rio de Janeiro au Brésil), le secrétaire général de la fédération pense que plusieurs athlètes maliens peuvent obtenir le minima. «Moussa Camara,  Rahamatou Dramé, Bano Traoré, Mamadou Chérif Dia, d’Abdoulaye Diarra, Djénébou Danté peuvent tous avoir le minima pour les J. O. Il suffit de travailler et d’y croire», explique Kissima Sylla. La première étape dans la course à la qualification aux J. O. sera le Grand prix I/CAA (19 avril à Bamako) qui sera suivi du Grand prix II/CAA d’Abidjan (23 avril) et du Grand prix IAAF de Dakar (25 mai).

Après Dakar, les athlètes se retrouveront au Burkina Faso pour le meeting panafricain de Ouagadougou (4 juin). Les championnats juniors de la CEDEAO, Zone II/CAA prévus en mai à Banjul (Gambie), les championnats du monde juniors (19-24 juillet à Bydgoszcz en Pologne) figurent également au programme des athlètes maliens. Djénébou Danté représentera notre pays aux championnats du monde seniors en salle qui se dérouleront du 18 au 20 mars prochain à Portland aux Etats-Unis.

Les 14 et 15 mai, la FMA organisera la journée internationale d’athlétisme à Bamako mais auparavant (30 avril) les cadets en découdront à Gao, Koutiala et Koulikoro pour les éliminatoires zonales des championnats de la catégorie. Les meilleurs de ces compétitions zonales se retrouveront en décembre à Kayes pour les championnats nationaux cadets.  Une année qui s’annonce donc riche pour l’athlétisme national et qui, espère-t-on du côté de la fédération, permettra à notre pays de décrocher la première médaille olympique de son histoire.

L. M. DIABY

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MLS : LE CAUCHEMAR MEXICAIN

La MLS a repris. Avec ses vieilles nouvelles stars : Gerrard, Lampard, Kaká. Ses internationaux américains : Dempsey, Bradley, Beckerman… Sa vision, sa stratégie : salaires XXL pour ferrer quelques cracks, mais masse salariale encadrée, planification à la rigueur soviétique pour devenir l’un des meilleurs championnats au monde en 2022. Son discours optimiste aussi, repris dans les medias du monde entier.

Une machine promotionnelle bien huilée, comme les Américains en ont le secret. Et pourtant, quelques jours avant que son championnat ne reprenne, le football made in USA avait subi un revers significatif. Ou plutôt, quatre revers. En quart de finale de la Concachampion’s, les quatre représentants de la MLS se sont ainsi faits sortir, les 1er et 2 mars, par quatre clubs de LigaMX. Voilà pourquoi quatre clubs mexicains monopolisent à partir d’aujourd’hui les demi-finales de la Ligue des champions de la CONCACAF, une compétition qu’ils remportent sans discontinuer depuis dix ans.

Hier, les Tigres de Gignac se rendront à Querétaro, et mercredi, Santos Laguna recevra l’América. Comment en est-on arrivé là ? Pour mémoire, les résultats des quarts de finale entre les deux voisins et néanmoins ennemis : Santos Laguna a éjecté les LA Galaxy (0-0, 4-0), le médiocre Querétaro a écarté DC United (2-0, 1-1), et l’América Mexico s’est offert le Seattle de Clint Dempsey (2-2, 3-1).

Des quatre club gringos, le Real Salt Lake fut finalement le seul à offrir une répartie digne de ce nom, face aux Tigres (0-2, 1-1), et à accréditer l’idée d’un rapprochement entre États-Unis et Mexique. Après avoir perdu à l’aller, Kyle Beckerman et consorts sont parvenus à faire vibrer leur stade en poussant les Tigres dans leurs retranchements, avant qu’André-Pierre Gignac ne sonne le glas des espoirs américains d’un but à la 91e. Reste qu’au final, les gringos n’ont pas gagné le moindre match en huit rencontres.

Source : Essor