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ATELIER DE FORMATION AU CENTRE AOUA KEÏTA : Les journalistes renforcent leurs capacités sur la communication en période de conflit

C’est au centre Aoua Keita de Bamako qu’a débuté, ce mardi 16 octobre 2018, un atelier de formation, de trois jours, initié par le projet Emerge et Internews en partenariat avec l’USAID, sur le thème : « Le journalisme sensible au confit ».

Cet atelier met l’accent sur le rôle que les acteurs médiatiques sont censés jouer en période de conit. Claude Cyril, ancien correspondant de Radio France Internationale, Baba Diourté, journaliste à la retraite et Docteur Mariam Maïga, médecin et leader de mouvement, animaient la première journée de formation. La multiplication des tensions dans le monde, l’aggravation et les nouvelles proportions que prennent la crise malienne en se généralisant depuis un certain temps dans le sud, ont nécessité l’implication de tous les acteurs sociopolitiques an de trouver les voies et moyens de réduire, sinon mettre n à cette crise qui n’a que trop duré. C’est dans ce cadre que l’Internews, une organisation œuvrant pour la promotion de la paix dans le monde à travers la communication, s’est penchée sur le cas malien en apportant les éléments nécessaires aux hommes de médias, pour non seulement apaiser la situation qui prévaut dans notre pays, mais également pour éviter des précédents déplorables d’implication des médiats dans la complication de certaines crises que le monde regrette aujourd’hui. Réunis grâce à cette rencontre, les représentants de la presse malienne, toutes composantes confondues, se pencheront sur les différents terminologies et types de violence, leur cause et le comportement à tenir par les hommes de médias pour promouvoir un climat de paix sociale. Dès la première journée de l’atelier, les formateurs ont fait ressortir les principes déontologiques du journalisme qui sont entre autres, l’impartialité, la responsabilité, l’exactitude, la neutralité, l’honnêteté et le respect de l’éthique de la profession. À les comprendre, les comportements à éviter en période de crise sont la publication des messages de violences ou de haine, la publication de propos mensongers, l’incitation à la violence, le relais de certaines informations sans vérication ou recoupement préalables.

ISSA DJIGUIBA

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