Dans le cadre de la recherche de solutions à la crise intercommunautaire que traverse notre pays, l’Association Faso Dambé Ton(AFDT) a fait une conférence de presse le samedi 27 juillet à la maison de la presse pour dévoiler les sources des problèmes de notre patrie et proposer ensuite des solutions. La conférence était présidée par le président de ladite association, Issa COULIBALY.
Le président a tout d’abord fait une petite définition de l’Association Faso Dambé Ton qui est une association avec des milliers d’adhérents ayant en partage les mêmes idéaux, les mêmes visions quant à la promotion de nos valeurs traditionnelles, culturelles et ancestrales sur toute l’étendue du territoire de la République du Mali, dans un souci de bien-être social, économique de toute la population malienne. Le nom Dambé, c’est-à-dire dignité, est évocateur des vraies valeurs qui sont maliennes et de notre fierté d’appartenir à cette patrie. La raison d’être de Faso Dambé Ton, c’est son combat pour que nos valeurs traditionnelles, culturelles et ancestrales soient associées au vécu quotidien de chaque citoyen malien a ajouté Monsieur Issa COULIBALY.
” Le Mali a perdu ses valeurs traditionnelles, le constat général est que le Mali connaît aujourd’hui une perte de vitesse par rapport à ses traditions. La forte influence des traditions et cultures occidentales, orientales, asiatiques… a engendré une perte de repères pour toute une génération, or, tous les peuples du monde s’appuient sur leur tradition pour prendre leurs envols sur le plan économique, social, éducatif, religieux, etc. ” dixit le président. Selon M. Coulibaly, les problèmes intercommunautaires que le Mali vit aujourd’hui ne se seraient jamais produits ou n’auraient jamais atteint une telle proportion si nos valeurs sociétales ne s’étaient pas réduites en poussière.
Par conséquent, il est fondamental que les maliens fassent un retour en arrière pour fouiller dans nos legs traditionnels qui ont été les nôtres ont trait (à la moralité, à la justice dans le cadre de la résolution des conflits, au partage, à l’entraide, à la répartition des rôles au sein de la communauté, à la hiérarchisation de la société, au respect et à la considération de soi et des autres, à la vérité, à la défense des hommes, des femmes, des enfants, des biens et du territoire etc.), afin de reconstruire un modèle de société à la malienne, plus cohérente et plus juste à vivre et qui reflète nos réalités culturelles et traditionnelles, a conseillé Monsieur Coulibaly.
Aminata SANOU
Stagiaire
Source: Zénith Balé